Juliette est une jeune française venue à New York pour tenter sa chance dans le cinéma. Mais au bout de trois ans, force lui est de reconnaître qu’elle a échouée. Aussi est-elle décidée à rentrer chez ses parents en France.
Sam Galloway, veuf trentenaire dont la femme s’est suicidée un an plus tôt, essaye d’oublier son chagrin en s’investissant à fond dans son métier de médecin. Or un soir, le docteur manque d’écraser Juliette. Et c’est aussitôt le coup de foudre entre ces deux êtres...Ils passent un week-end idyllique…Mais voilà, le problème c’est que l’avion de Juliette s’envole sans que Sam ait réussi à trouver les mots pour lui dire de rester, et que, comble de malchance, l’avion s’écrase peu après le décollage…
Contrairement aux apparences, ce roman n’appartient pas au genre scénario catastrophe mais est plutôt une belle histoire d’amour et d’espoir, dans laquelle l’imaginaire à la part belle.
Guillaume Musso, a choisi pour thème l’importance que le hasard peut avoir sur une vie, ce hasard qu’il compare à un grain de sable qui peut faire basculer des existences d’un coté comme de l’autre. Attention toutefois à ne pas confondre hasard et prédestination, même s’il y a des choses auxquelles on ne peut pas échapper…Là, vous allez dire que mes propos ne sont pas très clairs, mais je ne peux pas apporter d’explications complémentaires sans altérer l’intérêt et le plaisir de la lecture, ce qui serait vraiment dommage ! Car ce qui contribue au charme de ce roman, c’est son écriture sobre sans être simpliste, sensible mais sans sentimentalisme excessif. Nous éprouvons bon nombre de sentiments tels que la tristesse, l’émotion, la colère, la peur tout en étant confronté à des questions existentielles que nous nous sommes tous posées un jour ou l’autre. D’autre part de nombreux rebondissements donnent du rythme au récit …Résultat : on dévore littéralement ce roman ! Il faut dire que le cadre dans lequel l’auteur fait évoluer ses personnages est en lui-même passionnant et riche en couleur : New York, ville pluriethnique et culturelle par excellence. Ajouter à cela des personnages sympathiques, de l’amour, juste ce qu’il faut de souvenirs traumatisants, une bonne dose de surnaturel auquel on ne demande qu’à croire, une construction à la thriller, tout cela pour illustrer une réflexion sur la vie, la mort, la complexité des relations humaines et vous avez un roman très plaisant. La seule petite chose que je pourrais trouver à redire, c’est qu’il me semble que certains passages auraient gagnés à être un peu plus approfondi. Il n’empêche que je recommande grandement ce livre, qui m’a donné envie de découvrir les autres écrits de l’auteur.
Nicole VOUGNY
mercredi 27 août 2008
lundi 25 août 2008
Vice de fond de Jean-Paul Carminati
« Vice de Fond » nous entraîne dans le monde de la justice, notamment dans le quotidien de Me Jean-Paul Bergamo, avocat commis d'office en matière criminelle. Ce dernier est appelé pour défendre les plus démunis, ceux qui ne peuvent pas financièrement faire appel par eux mêmes à leurs propres avocats.
Seulement, la majorité des dossiers dont s’occupe Me Bergamo concernent des crimes sexuels souvent aggravés. Jusqu’à présent tout allait bien dans sa vie privée, jusqu’au jour où sa femme Maggy regarde une émission à la télévision sur les témoignages concernant les abus sexuels et découvre plus en détails le travail de son mari. Des tensions naissent alors dans le couple, elle s’éloigne progressivement de lui. Comment comprendre que l'homme qu'on aime tente de faire libérer des violeurs et/ou des pédophiles ? En effet, Me Bergamo se charge des affaires comme "Viol sur mineur en réunion avec séquestration", "Viol en réunion sur mineur par ascendant", ou encore "Viol sur mineur en réunion par ascendant avec actes de barbarie ayant entraîné la mort"…
Même si "Vice de Fond" reste un roman, Jean-Paul Carminati, avocat de métier, a su manier comme une main de maître l'humour noir pour nous relater de manière un peu décalée quelques affreux dossiers de crimes sur le plan sexuel, qui hélas, sont assez répandus pour les citer ainsi comme « exemples types » dans son ouvrage. Certaines scènes de viol, souvent décrits avec des mots assez directs et crus, peuvent heurter notre sensibilité.
J’ai bien aimé ce roman qui m’a permise de mieux saisir l’atmosphère, souvent morose et amer, du travail des avocats commis d’office qui doivent défendre des pervers sexuels, car c’est plutôt dur psychologiquement, et il est nécessaire d’être doté d’une santé mentale de fer. Et on constate bien que Me Bergamo dort très mal la nuit, qu’il a constamment des cauchemars à causes de ces sinistres affaires et qu’il a énormément de difficultés à prendre de la distance par rapport à son quotidien professionnel.
J'ai bien apprécié le personnage principal avec ses mésaventures, ses va-et-vient entre les tribunaux, je donnerais bien un autre titre à ce roman : « les tribulations d’un avocat ». Me Bergamo est très attachant et drôle, l’auteur nous donne souvent l’occasion de lire dans ses pensées qui nous font bien sourire. Par ailleurs, on rigole bien aussi avec les réactions énormes des accusés sexuels, et à les écouter, ils seraient tous innocents et toutes les jeunes femmes victimes son consentantes.
Ngan Dai BUI
mercredi 20 août 2008
Chroniques de ma vie de Igor Strawinsky
D'Igor Strawinsky, compositeur russe né en 1882, naturalisé français puis américain, chacun connaît au moins "L'Oiseau de Feu" et "Le Sacre du Printemps".
Ces "chroniques" ne sont pas vraiment une autobiographie : bien que retraçant le parcours de l'auteur sur une période allant de ses premiers cours de piano à la création de "Perséphone" en 1934, en passant par son apprentissage avec Rimky-Korsakov, sa collaboration avec les Ballets Russes ou la composition de ses premiers chefs d'oeuvre, il s'agit avant tout, de l'aveu même de Strawinsky, de "dissiper les malentendus qui se sont accumulés autour de [s]on oeuvre et de [s)a personne". Une mise au point, donc, sur fond de souvenirs écartant volontairement la vie intime pour se concentrer sur la vie professionnelle.
Bien que présentant un récit linéaire, ces chroniques sont difficiles à résumer : ainsi, l'auteur n'y raconte pas son enfance ou sa vie privée, et cantonne son propos à la musique, à la création de chacune de ses oeuvres et ses diverses collaborations. Mais ce n'est pas une litanie monotone : à chaque fois, il raconte comment il a procédé, dans quelles conditions ont été composés ballets, opéras, suites, etc., et comment ces oeuvres ont ensuite été montées à Paris, Berlin ou New York, avec le concours de Diaghilev, Nijinsky, Ramuz, Picasso, Cocteau..., donnant lieu à une galerie de portraits des personnalités artistiques les plus marquantes de ce siècle. En parallèlle avec cette rétrospective, Strawinsky précise sa conception de la musique, son évolution personnelle, son regard sur des questions aussi passionnantes que complexes comme le modernisme, les liens entre histoire et art, la place de la technique dans un ballet ou la liberté d'interprétation d'une oeuvre.
J'ai vraiment aimé ce livre : au-delà de l'oeuvre d'un grand compositeur, j'ai découvert une personnalité que l'on devine passionnante. J'ai parfois dû m'accrocher pour suivre la pensée de l'auteur, qui mène des réflexions assez complexes sur son art. J'ai également trouvé fascinante la manière dont il évolue en permanence, repoussant les limites de sa créativité par une recherche qui laisse admiratif. Ces chroniques sont un formidable témoignage sur une époque artistique foisonnante, doublé d'une réflexion parfois ardue mais enrichissante sur la musique, même pour une novice comme moi. Et ça m'a donné envie de me plonger dans les oeuvres de ce compositeur, preuve de la qualité de ce livre !
Fanny LOMBARD
mardi 19 août 2008
Marcus Aper chez les rutenes de Anne De Leseleuc
Marcus Aper, le célèbre avocat gaulois, doit être nommé à la fonction de juge à Gergovie. C’est alors que pénètre dans son bureau Floris, le patron d’une grande "usine" de terre cuite de Millau.
jeudi 14 août 2008
Manipulation de Andy McNab
Le Britannique Nick STONE , militaire des Special Air Service, est spécialisé dans la lutte anti-terroriste. Il est envoyé en mission à Gibraltar pour contrer trois membres de l'IRA que ses supérieurs soupçonnent de fomenter un attentat.
mercredi 13 août 2008
Sorcier de Jim Harrison
John LUNDGREN a pour surnom « sorcier » depuis son passage chez les scouts.
Depuis qu'il est au chômage, sorcier passe son temps à préparer des petits plats, à manger, boire, dormir, fantasmer sur sa femme ou d'autres. Il a perdu une situation lucrative de responsable d'un fonds d'investissement et traverse une mauvaise passe.
lundi 11 août 2008
Une poignée de gens de Anne Wiazemski
Après avoir hérité du journal intime - en russe Livre des Destins - du prince Wladimir Belgorodsky , Vladimir Vassiliev entre en contact avec une descendante du prince.
Celle-ci, Marie Belgorodsky, est surprise, mais va à contre-cœur au rendez-vous fixé par Vladimir Vassiliev.
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