jeudi 26 mars 2009

Le bal des louves Tome II de Mireille Calmel

Nous sommes en 1531 et la vengeance d'Isabeau n'a pu être accomplie. Elle et sa fille ont retrouvé un mode de vie normale à Paris. Isabeau est devenue lingère du roi François Ier et tient une boutique où elle taille et brode les plus beaux tissus de la Cour. Sa fille Marie quant à elle est très appréciée par les personnes de la Cour des Miracles. Mais elle passe son temps à faire des « pieds de nez » à la police du roi avec son ami d'enfance, Constant, fils du nain Croquemitaine. Mais, un jour de printemps, leur vie tranquille bascule. En effet, un nouveau personnage arrive à Paris – pas si nouveau que cela en fait – il ne s'agit d'autre que de François de Chazeron, il vient d'être nommé chargé de justice. Et s'ensuit comme, on peut l'imaginer une nouvelle traque. Isabeau a peur, mais c'est l'occasion qu'elle attendait pour pouvoir enfin mener sa vengeance à terme. Qui sera le vainqueur et Isabeau arrivera-t-elle à survivre ? Ce livre, qui est le tome 2, ne perd rien à la magie du tome 1. Mireille Calmel arrive à garder la même attention du lecteur. Ce tome-ci est même plus poignant puisque malgré un retour à la vie normal d'une des victimes de François de Chazeron, elle va quand même tout faire pour rendre enfin la justice. Ce qui est assez ironique d'ailleurs puisque le bourreau n'être autre que le nouveau chargé de justice de Paris. Mireille Calmel arrivera toujours à me tenir aussi passionné par ces livres et heureusement celui-ci n'est pas le dernier. Dans ce tome-là, on se sent évoluer à la Cour des Miracles, célèbre bastion des voleurs, brigands en tout genre de Paris. Mais pas seulement, François de Chazeron pensait avoir surmonté la vengeance d'Isabeau mais il se trompe, il pensait être au Purgatoire mais va vite découvrir que cela n'est autre qu'un prémisse à son arrivée, plus que rapide à son goût, à la porte des Enfers. Et on pourra enfin, nous lecteurs, apprécier à sa juste valeur la vengeance de cette femme hors du commun qui à réussit à survivre pour pouvoir enfin se battre. Elodie RENAULT

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