J’ai plus qu’adorer ce roman de Terry McMillan « Où sont les hommes », qui nous fait connaître la vie d’une petite communauté noire de Phoenix, avec ses associations comme le Mouvement des femmes noires, et nous fait suivre les aventures palpitantes de ces quatre copines dynamiques et débordantes d’énergie. Ce sont des femmes modernes des années 90 qui savent profiter de l’existence à leur façon et ne s’encombrent pas toujours avec les principes moraux, surtout lorsqu’elles rencontrent de beaux « étalons noirs ». Solidaires, elles savent se réconforter mutuellement et s’entraident dans les moments difficiles, notamment par des confidences ou des conseils bien avisés. Elles ne se laissent pas submerger par des problèmes qu’elles rencontrent au quotidien.
J’ai trouvé que l’histoire elle-même est intéressante et captivante, car l’auteur aborde des sujets certes classiques, mais très réalistes comme le célibat, le divorce, l’infidélité, la trahison, les mères célibataires, l’éducation des enfants, l’homosexualité, et bien sûr l’amitié avec un grand « A ». Mais l’élément ce qui m’a le plus touchée est la terrible maladie d’Alzheimer du papa de Robin que je trouve vraiment terrible. J’espère que mes proches ne seraient jamais touchés par cette pathologie.
Le récit est facile à lire et à comprendre, le vocabulaire utilisé est à portée de tout le monde, et les événements s’enchaînent rapidement les uns derrière les autres, rythmés par des chapitres narrés par les quatre protagonistes chacune à leur tour. Cela permet ainsi de saisir les sensations et les émotions de manière profonde de Bernadine, Gloria, Robin et Savannah. Et puis, ces dernières sont drôles, sympathiques et tellement attachantes. On ne peut que les apprécier.
Tout comme l’autre ouvrage que j’ai lu de Terry McMillan « A la bourre et sans un rond », je n’ai pas été déçue par « Où sont les hommes » et je le conseille, c’est un très bon roman.
Ngan Dai GRAMOLINI
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