En 1645, le baron poitevin de Sancé de Monteloup a des soucis financiers et ne vit guère mieux que ses fermiers malgré sa noblesse. Sa petite Angélique a donc été élevée très librement, vadrouillant dans la campagne et menant par le bout du nez une troupe de petits paysans. Intelligente et rebelle, elle devient en grandissant une véritable beauté. Ses qualités la font remarquer par le riche comte toulousain Joffrey de Peyrac qui la demande en mariage bien qu'il lui soit inconnu. Angélique ne se laisse pas facilement apprivoiser par cet homme défiguré connu sous le nom de Grand Boiteux du Languedoc et sur le compte duquel courent les pires médisances...
Pour apprécier ce roman à sa juste valeur, il faut commencer pour oublier les films très librement inspirés de la série dans lesquels Michelle Mercier campe une Angélique sensuelle à souhait. Ici, c'est le côté historique qui est mis à l'honneur, le lecteur découvrant au fil des pages et des anecdotes la vie en France sous le règne de Louis XIV. On suit d'abord Angélique dans ses bêtises de petite fille qui découvre peu à peu les réalités de son monde : les pillards qui ravagent les campagnes, les luttes qui opposent encore catholiques et protestants, les complots politiques qui visent à renverser le roi. Ce n'est que dans la deuxième moitié du roman qu'Angélique, après un passage au couvent pour lui inculquer les bonnes manières, se marie, quittant son Poitou natal pour le Languedoc. Son époux est un homme inquiétant mais également assez exceptionnel, dont Angélique découvre peu à peu les qualités : l'occasion pour le lecteur d'en apprendre plus sur les cours d'amour, l'influence de la toute-puissante Eglise catholique mais aussi les sciences et l'alchimie.
Ce roman combine donc passions d'amour et trame historique, en faisant la part belle à cette dernière. L'emploi d'un vocabulaire d'époque relevé (sans tomber dans l'excès) accentue cette plongée dans l'Histoire. Le style est très visuel, basé sur des descriptions rapides des actions des personnages et du contexte. Des phrases courtes et de nombreux dialogues apportent beaucoup de rythme à ce roman que l'on dévore en un clin d'oeil.
Marie-Soleil WIENIN
Pour apprécier ce roman à sa juste valeur, il faut commencer pour oublier les films très librement inspirés de la série dans lesquels Michelle Mercier campe une Angélique sensuelle à souhait. Ici, c'est le côté historique qui est mis à l'honneur, le lecteur découvrant au fil des pages et des anecdotes la vie en France sous le règne de Louis XIV. On suit d'abord Angélique dans ses bêtises de petite fille qui découvre peu à peu les réalités de son monde : les pillards qui ravagent les campagnes, les luttes qui opposent encore catholiques et protestants, les complots politiques qui visent à renverser le roi. Ce n'est que dans la deuxième moitié du roman qu'Angélique, après un passage au couvent pour lui inculquer les bonnes manières, se marie, quittant son Poitou natal pour le Languedoc. Son époux est un homme inquiétant mais également assez exceptionnel, dont Angélique découvre peu à peu les qualités : l'occasion pour le lecteur d'en apprendre plus sur les cours d'amour, l'influence de la toute-puissante Eglise catholique mais aussi les sciences et l'alchimie.
Ce roman combine donc passions d'amour et trame historique, en faisant la part belle à cette dernière. L'emploi d'un vocabulaire d'époque relevé (sans tomber dans l'excès) accentue cette plongée dans l'Histoire. Le style est très visuel, basé sur des descriptions rapides des actions des personnages et du contexte. Des phrases courtes et de nombreux dialogues apportent beaucoup de rythme à ce roman que l'on dévore en un clin d'oeil.
Marie-Soleil WIENIN
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