L’action se déroule à Paris en 1995, si, c’est bien vrai, et pourtant… Pourtant, voilà qui est bien étrange, le journal que vient d’acheter le narrateur est daté du 8 mai 1953. Le vendeur et Marianne son épouse sont formels, le quotidien qu’il vient d’acquérir n’a rien de particulier. Le soir, il s’étonne de voir un caniche blanc « tondu par touffes » dans sa cuisine. Son ami psychiatre Mansart qu’il a invité à diner ne lui avait pas dit qu’il avait un chien. Mais non il n’en a pas ! Et Marianne confirme qu’aucun animal ne se trouve dans la pièce. Et que penser de cette jeune fille inconnue à queue de cheval, jupe plissée et socquettes blanches, entre-aperçue un peu plus tôt dans sa propre chambre ? Chambre dont le décor années 50 à ce moment là lui est complètement étranger ! Les flashs (ou hallucinations ?) finissent par se transformer en réalité, et le narrateur se retrouve immergé dans le Paris de son enfance. Embauché dans un restaurant, sa clairvoyance sur les événements proches à venir, politiques notamment, le fait vite être remarqué par Galuchat-Maurin, journaliste au Figaro…
Dans un style facile à lire, l’auteur nous invite à partager les étonnements, inquiétudes, joies et interrogations de son héros. Ecrite à la première personne du singulier, l’histoire permet de s’identifier très facilement au personnage. Et cela est d’autant plus vrai pour les lecteurs de plus de 60 ans qui replongeront dans leurs souvenirs d’une époque révolue. Car l’auteur, lui-même né en 1946, n’est pas avare de détails sur la vie quotidienne et les événements des années 50. Il a su, en outre, parfaitement les intégrer à son récit sans tomber dans les travers d’un style « encyclopédie rébarbative ». Le héro s’interroge sur sa capacité à modifier le cours de l’histoire, ou s’angoisse d’une rencontre toujours possible avec une personne qu’il a connu. Mais pour notre plus grand bonheur, l’histoire ne sombre pas dans la science-fiction à sensation, ni la grosse farce. Au contraire, bien que le style général reste léger, il laisse une grande part à la finesse et la réflexion. Pimenté d’un soupçon de suspense, ce livre court de 125 pages nous transporte jusqu’au dénouement final, très surprenant.
C‘est l’idée d’un retour dans le passé qui a attiré tout d’abord mon attention, lorsque j’ai choisi de lire ce roman. Puis, j’ai été agréablement surprise de voir que l’auteur prend prétexte de cet événement pour aller plus loin. Il en a en effet tiré des thèmes de réflexion, de façon sous-jacente, sur le temps présent et l’avenir. Et ce n’est qu’au bout d’une centaine de pages que le titre du livre, « L’Idiot du village », prend tout son sens lorsque le héros, malgré un savoir forcément plus développé que celui des autres personnes vu les circonstances, se compare à ce personnage populaire. Née à la fin des années 60, une génération donc après celle du héros, trop tard pour avoir connu l’époque dont il est question, j’ai cependant aimé me plonger dans cette période en sa compagnie. J’ai adoré ce livre, tout à la fois captivant et émouvant.
Sophie HERAULT
Dans un style facile à lire, l’auteur nous invite à partager les étonnements, inquiétudes, joies et interrogations de son héros. Ecrite à la première personne du singulier, l’histoire permet de s’identifier très facilement au personnage. Et cela est d’autant plus vrai pour les lecteurs de plus de 60 ans qui replongeront dans leurs souvenirs d’une époque révolue. Car l’auteur, lui-même né en 1946, n’est pas avare de détails sur la vie quotidienne et les événements des années 50. Il a su, en outre, parfaitement les intégrer à son récit sans tomber dans les travers d’un style « encyclopédie rébarbative ». Le héro s’interroge sur sa capacité à modifier le cours de l’histoire, ou s’angoisse d’une rencontre toujours possible avec une personne qu’il a connu. Mais pour notre plus grand bonheur, l’histoire ne sombre pas dans la science-fiction à sensation, ni la grosse farce. Au contraire, bien que le style général reste léger, il laisse une grande part à la finesse et la réflexion. Pimenté d’un soupçon de suspense, ce livre court de 125 pages nous transporte jusqu’au dénouement final, très surprenant.
C‘est l’idée d’un retour dans le passé qui a attiré tout d’abord mon attention, lorsque j’ai choisi de lire ce roman. Puis, j’ai été agréablement surprise de voir que l’auteur prend prétexte de cet événement pour aller plus loin. Il en a en effet tiré des thèmes de réflexion, de façon sous-jacente, sur le temps présent et l’avenir. Et ce n’est qu’au bout d’une centaine de pages que le titre du livre, « L’Idiot du village », prend tout son sens lorsque le héros, malgré un savoir forcément plus développé que celui des autres personnes vu les circonstances, se compare à ce personnage populaire. Née à la fin des années 60, une génération donc après celle du héros, trop tard pour avoir connu l’époque dont il est question, j’ai cependant aimé me plonger dans cette période en sa compagnie. J’ai adoré ce livre, tout à la fois captivant et émouvant.
Sophie HERAULT
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