Jean-Pierre Garen, qui s’appelle en réalité Jean-Pierre Goiran (10 novembre 1932 - 4 mars 2004), est un médecin qui, pendant ses temps libres, s’est essayé à l’écriture. Son travail a été fructueux puisqu’il a rédigé de plus de 80 romans (policiers et de science-fiction).
Dans son livre intitulé « Accident au Lavandou », le style de l’auteur est clair et direct, même si l’on peut trouver quelques passages un peu longs lors de discussions entre les personnages. Dans l’ensemble, le ton est tout de même bien agréable, avec ce qu’il faut d’humour et d’espièglerie. Au final, nous pourrions même dire qu’à l’époque (années 1970), il aurait été digne d’un bon film policier.
L’histoire tourne autour de Pierre-Olivier Dumas, juge d'instruction du Tribunal de Toulon, qui doit s’occuper, alors qu’il est en vacances au Lavandou avec sa femme Sylvie, d’une noyade inexpliquée. Sans rien dévoiler de l’intrigue, nous apprenons dès la deuxième page que la scène dissimule en fait un meurtre.
Tout au long du livre, aidé du lieutenant de gendarmerie Boyer et de la greffière Antoinette Bouvat, le juge va interroger tous les témoins de cette soirée qui vont donner au lecteur quelques indices plus ou moins explicites. Au même titre qu’Hercule Poirot, notre personnage principal cherche à évaluer le crime et les différents suspects d’un point de vue psychologique (à qui profite le crime ? le crime est-il prémédité ou passionnel? etc.…) avec, comme dans les romans d’Agatha Christie, la révélation de l’énigme devant tous les protagonistes de l’histoire, réunis dans une même pièce (en l’occurrence, un salon). Cette scène, à la fin du livre, n’est pas sans rappeler la « méthode » Colombo lorsqu’il arrive à extorquer les aveux du coupable qui, face aux preuves qu’on lui met sous le nez, ne peut plus nier les faits... .
En bref, même si le livre date de 1977, l’histoire est prenante, les personnages sont originaux et le décor, judicieusement choisi par l’auteur, ne peut que rappeler des souvenirs à ceux qui sont déjà allés se promener vers la commune du Lavandou pour apprécier les paysages de ce qu’on appelle « la côte d’azur varoise ».
Pierre SéCOLIER
L’histoire tourne autour de Pierre-Olivier Dumas, juge d'instruction du Tribunal de Toulon, qui doit s’occuper, alors qu’il est en vacances au Lavandou avec sa femme Sylvie, d’une noyade inexpliquée. Sans rien dévoiler de l’intrigue, nous apprenons dès la deuxième page que la scène dissimule en fait un meurtre.
Tout au long du livre, aidé du lieutenant de gendarmerie Boyer et de la greffière Antoinette Bouvat, le juge va interroger tous les témoins de cette soirée qui vont donner au lecteur quelques indices plus ou moins explicites. Au même titre qu’Hercule Poirot, notre personnage principal cherche à évaluer le crime et les différents suspects d’un point de vue psychologique (à qui profite le crime ? le crime est-il prémédité ou passionnel? etc.…) avec, comme dans les romans d’Agatha Christie, la révélation de l’énigme devant tous les protagonistes de l’histoire, réunis dans une même pièce (en l’occurrence, un salon). Cette scène, à la fin du livre, n’est pas sans rappeler la « méthode » Colombo lorsqu’il arrive à extorquer les aveux du coupable qui, face aux preuves qu’on lui met sous le nez, ne peut plus nier les faits... .
En bref, même si le livre date de 1977, l’histoire est prenante, les personnages sont originaux et le décor, judicieusement choisi par l’auteur, ne peut que rappeler des souvenirs à ceux qui sont déjà allés se promener vers la commune du Lavandou pour apprécier les paysages de ce qu’on appelle « la côte d’azur varoise ».
Pierre SéCOLIER
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