Clovis, le grand-père du petit viking Harold Horrib’ Haddock III, est formel. Une telle canicule qui s’abat sur l’Île de Beurk ne peut qu’être le signe d’un grand malheur à venir. Mais habitué à ses piètres qualités de devin, chacun continue de vaquer à ses occupations. D’ailleurs, Tronch le Burp n’entend pas déroger pour si peu à sa tache d’instructeur. Mais ce qui ne devait être au départ qu’une simple initiation à dos de dragon chasseur, se transforme rapidement pour Harold, un de ses élèves, en début d’une aventure terrifiante. Car ce terrible incendie semblant venir de nulle part qui piège le groupe, et ces dragons inconnus entre-aperçus au milieu des flammes, ne sont que les prémisses d’une catastrophe imminente ! Qui est cet homme, qui, à dos de dragon blanc et semblant insensible à la fournaise, vient à leur secours ? Quel lien le lie à la famille du petit viking ? Harold va vite l’apprendre. Et il se retrouve avec entre les mains le destin de l’archipel, menacé d’être anéanti sous peu par une horde de neuf cent mille Exterminators !... Avant de devenir le plus grand héros viking de tous les temps, Harold Horrib’ Haddock III était un petit garçon sans beaucoup de charisme, mais ayant traversé bien des épreuves. Dans ce livre, 5ème de la série après « Comment dresser votre dragon », « Comment devenir un pirate », «Comment parler dragonais » et « Comment dompter une brute complètement givrée », nous retrouvons la suite de ses mémoires. Pour la compréhension de l’histoire, il n’est cependant pas nécessaire d’avoir lu les épisodes précédents. Dans un langage simple et haut en couleur, le récit sait tenir en haleine ses lecteurs. Les enfants, à partir de 10 ans, ne seront pas non plus insensibles aux touches d’humour qui le parsèment (les noms des personnages, par exemple, les feront sans doute se gondoler de rire : Rustik le Morveux, Pork la Verrue, Akné la Croûte…). Et l’auteur agrémente son histoire de nombreuses illustrations qu’elle a elle-même réalisées. Celles-ci rappellent le style des dessins griffonnés à la va-vite qu’affectionnent les préados. Elles permettent d’aérer le texte d’un livre relativement volumineux (pas loin de 250 pages… mais jamais ennuyeux !) qui pourrait au premier abord faire un peu peur. Tous les ingrédients sont donc présents pour emporter l’adhésion des enfants, même des plus récalcitrants à la lecture. Et lorsqu’ils auront lu, et forcément apprécié, un des livres de la série, ils ne pourront que vouloir absolument découvrir les autres aventures de leur héros préféré en se plongeant dans les autres tomes.
Sophie HéRAULT
Sophie HéRAULT
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