Sur le point de mourir Henry Lescrabes, grand magnat de la presse française, fait revenir de Buenos-AiresDrifter, son « journaliste-enquêteur » favori .A Paris, lors de leur dernier entretien Lescrabes demande à Drifter d’enquêter sur le suicide de Jason Villaï et lui conseille d’être prudent avec sa liaison de Washington. Drifter accepte, aidé par intermittence d’Andréa qui avait enquêté sur ce suicide. Cette dernière, amoureuse de Drifter lui donne deux à trois indices qu’elle n’a pas su ou pas pu analysé avec pertinence. Lors d’un voyage dans un aéroport Drifter rencontre J.F un ami et celui-ci lui parle d’une drogue puissante qui a fait deux à trois victimes dans Paris. Ainsi de suite, de fil en aiguille, Drifter reconstitue les derniers moment de la vie de Villaï. Drifter qui jusqu’ici n’a réussi que sa vie d’enquêteur va-t-il enfin connaître le bonheur en amour autrement que dans les chambres d’hôtels avec Joyce ? Aura-t-il le courage de divorcer? Lescrabes, quant à lui, a connu le succès dans les affaires mais pas du tout en amour et puis il y a Joyce, cette belle américaine richissime qui manipule les hommes mais qui n’a jamais rencontré l’amour véritable, Andréa jeune fille amoureuse de Drifter et Marie-Lucille qui est battue par son homme. Finalement nos personnages sont tous et toutes à la quête de l’amour. Ce roman n’est pas pour moi le meilleur livre de Labro mais il se lit tranquillement sans enthousiasme débordant. D’abord j’ai trouvé que l’histoire était longue à démarrer et qu’ensuite elle ronronne lentement jusqu’à la résolution du suicide. L’enquête est juste le fil rouge d’un livre qui nous mène dans des vies plutôt tristes où la solitude est omniprésente ainsi que le manque d’amour. Cette histoire tient debout à mon sens que par la psychologie et le manque d’amour des personnages centraux que sont Drifter, Andréa, Joyce, Marie-Lucille et Lescrabes. Le roman nous fait aller et venir dans le monde et surtout nous pousse à nous interroger sur la relation solitude –amour dans la vie d’aujourd’hui. En conclusion un livre que j’ai trouvé moyen.
Edouard RODRIGUEZ
Edouard RODRIGUEZ
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