A travers quatre-vingt dix nouvelles courtes, Philippe Delerm nous fait revivre des souvenirs, des moments un peu désuets que l’on aime se rappeler.
Des nouvelles écrites sous la forme du on, où la narration nous plonge très vite dans ces portraits, ces galeries d’instants. On retrouve tout l’art de Philippe Delerm : des phrases courtes, un style très épuré sans fioriture, l’économie des mots. Il décrit avec cette minutie précise des moments simples pour en faire des purs moments de plaisirs. Le génie de capter des instants et d’en parler avec finesse et poésie. Un éventail de situations et de souvenirs qui deviennent une richesse sous sa plume.
Comment resté insensible de marbre à ces mots : « Ah oui le snobisme est savoureux quand il s’attache à ce symbole de vie si simple. A l’époque du fax, c’est le luxe rustique ». Ce luxe rustique est le couteau de poche que l’on garde sans en avoir l’utilité.
Philippe Delerm nous invite à gouter, à savourer pleinement des moments évanescents pour suspendre le temps. Ce temps si précieux qui semble soudain devenir élastique, étirable à souhait. Il ne nous reste plus qu’à
apprécier ces bribes de petits instants, croqués sans artifice.
Françoise MOULIN-QUILLIOU
Des nouvelles écrites sous la forme du on, où la narration nous plonge très vite dans ces portraits, ces galeries d’instants. On retrouve tout l’art de Philippe Delerm : des phrases courtes, un style très épuré sans fioriture, l’économie des mots. Il décrit avec cette minutie précise des moments simples pour en faire des purs moments de plaisirs. Le génie de capter des instants et d’en parler avec finesse et poésie. Un éventail de situations et de souvenirs qui deviennent une richesse sous sa plume.
Comment resté insensible de marbre à ces mots : « Ah oui le snobisme est savoureux quand il s’attache à ce symbole de vie si simple. A l’époque du fax, c’est le luxe rustique ». Ce luxe rustique est le couteau de poche que l’on garde sans en avoir l’utilité.
Philippe Delerm nous invite à gouter, à savourer pleinement des moments évanescents pour suspendre le temps. Ce temps si précieux qui semble soudain devenir élastique, étirable à souhait. Il ne nous reste plus qu’à
apprécier ces bribes de petits instants, croqués sans artifice.
Françoise MOULIN-QUILLIOU
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