Elle en a connu des hommes, maman. Et nous ses enfants, Louna, Thérèse, Clara, Jéremy, le Petit, Verdun, C’Est Un Ange, Monsieur Malaussène, moi, sommes toute une troupe à habiter sous le même toit. Mais voilà qu’un matin le Petit déclare « je veux mon papa », et entame aussitôt une grève de la faim tant qu’il n’a pas obtenu satisfaction. Catastrophe, il se trouve que cet homme là est le seul qui n’apparaisse pas dans les fiches tenues à jour soigneusement par maman. Et inutile d’essayer de tromper le Petit, c’est son vrai père qu’il faut retrouver ! Par contre je me souviens parfaitement que c’est le seul qui ait vécu à la maison. Et les circonstances qui nous l’ont mis sur notre chemin étaient pour le moins rocambolesques. Souvenez vous, cet homme torturé à mort, échappé d’un hôpital, poursuivi par des tueurs. Oui, celui que nous avons soignés à la maison, et qui partageait tous ses repas avec son ver solitaire. Celui qui criait des paroles incohérentes dans toutes les langues, « Cristianos y Moros » (des chrétiens et des Maures) par exemple, dans ses rares moments de lucidité…
Nous retrouvons dans ce livre les héros qui ont fait notre bonheur au fil des pages de plusieurs livres de Daniel Pennac (« Au bonheur des Ogres, », « La fée carabine »…). Il peut cependant être lu sans problème par un lecteur novice qui n’aurait jamais suivi leurs autres aventures. Ce petit livre court, moins de 100 pages, est en effet une excellente initiation à l’univers si particulier de l’auteur. Des situations improbables et un humour tout en finesse, font, comme d’habitude, tout le sel de l’histoire. Facile à lire, et au suspense subtil, elle se lit d’une traite. Ce n’est bien entendu qu’à la fin, que les incongruités sont expliquées. Et le coup de théâtre final, excellente vitrine de l’imagination débordante de l’auteur, ne peut que surprendre tellement il est si peu prévisible.
Jamais déçue jusqu’à maintenant par les écrits de Daniel Pennac, j’ai adoré cette histoire. Une fois de plus, j’ai été séduite par le style inimitable de l’auteur. Et comme tous ses autres titres, « Des chrétiens et des Maures » apparaît déjà en bonne place dans ma bibliothèque !
Sophie HéRAULT
Nous retrouvons dans ce livre les héros qui ont fait notre bonheur au fil des pages de plusieurs livres de Daniel Pennac (« Au bonheur des Ogres, », « La fée carabine »…). Il peut cependant être lu sans problème par un lecteur novice qui n’aurait jamais suivi leurs autres aventures. Ce petit livre court, moins de 100 pages, est en effet une excellente initiation à l’univers si particulier de l’auteur. Des situations improbables et un humour tout en finesse, font, comme d’habitude, tout le sel de l’histoire. Facile à lire, et au suspense subtil, elle se lit d’une traite. Ce n’est bien entendu qu’à la fin, que les incongruités sont expliquées. Et le coup de théâtre final, excellente vitrine de l’imagination débordante de l’auteur, ne peut que surprendre tellement il est si peu prévisible.
Jamais déçue jusqu’à maintenant par les écrits de Daniel Pennac, j’ai adoré cette histoire. Une fois de plus, j’ai été séduite par le style inimitable de l’auteur. Et comme tous ses autres titres, « Des chrétiens et des Maures » apparaît déjà en bonne place dans ma bibliothèque !
Sophie HéRAULT
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