A travers ce livre, la narratrice parle à son père. Un récit en forme d’aveu, de confession. Tout ce qu’elle n’a pas pu, ou voulu, lui dire enfant, puis adolescente, prend place dans ces textes où l’amour a dû mal à voir le jour. Un ton parfois tendre mais le plus souvent distant. La crainte, le respect envers ce père sont omniprésents : « le respect et la peur c’était pour la maison ». Elle découvre un aspect de sa personnalité à travers les lettres qu’il envoyait à sa famille lors de la première Guerre Mondiale.
La narratrice s’occupe de son père, ancien médecin Pourtant, elle était le numéro six, la dernière d’une grande fratrie : « on pensait que je naîtrais mongolienne, un bébé fabriqué avec un ovule fatigué, des chromosomes peu vaillants(…) Je n’ai pas d’illusion : la fausse couche a dû être souhaitée ».
Véronique Olmi nous peint le tableau de famille catholique, aisée, bien comme il le faut, en y ajoutant une pointe sarcastique «à la Messe, on arrive en retard pour qu’on nous remarque », « les petites pieds sont signes de noblesse ».
Françoise MOULIN-QUILLIOU
La narratrice s’occupe de son père, ancien médecin Pourtant, elle était le numéro six, la dernière d’une grande fratrie : « on pensait que je naîtrais mongolienne, un bébé fabriqué avec un ovule fatigué, des chromosomes peu vaillants(…) Je n’ai pas d’illusion : la fausse couche a dû être souhaitée ».
Véronique Olmi nous peint le tableau de famille catholique, aisée, bien comme il le faut, en y ajoutant une pointe sarcastique «à la Messe, on arrive en retard pour qu’on nous remarque », « les petites pieds sont signes de noblesse ».
Françoise MOULIN-QUILLIOU
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