Louis Antioche, 32 ans, jeune parisien au passé tumultueux et mystérieux, vient de finir sa thèse. Ses parents adoptifs l’ont mis sur la piste d’un emploi intéressant et bien rémunéré, mais à mille lieues de ses qualifications. Ils lui font rencontrer un étrange ornithologue, le suisse Max Böhm. Celui-ci lui confie une mission singulière : remonter le vol des cigognes, oiseaux migrateurs qui parcourent des milliers de kilomètres, à travers l’Europe et l’Afrique, afin d’élucider le mystère de la disparition de bon nombre d’entre elles au fil de leur périple, au printemps dernier. Or, peu avant de partir à la poursuite des cigognes, Louis Antioche découvre le corps sans vie de l’ornithologue. Il décide malgré tout de faire le voyage. Celui-ci qui le mène depuis les pays de l’Europe de l’est jusqu’à la république du Centrafrique va être parsemé de mystères, de découvertes macabres, de violence et… de cadavres. Un voyage jusqu’aux sources d’un passé trouble…
Avec « Le vol des cigognes », Jean-Christophe Grangé signe là son premier roman. J’affectionne particulièrement cet auteur dont j’ai déjà lu plusieurs œuvres : « Le concile de pierre », « La ligne noire », « Les rivières pourpres », « Le serment des limbes » et, plus récemment, « La forêt des Mânes ». Je commence à connaître les marottes de l’auteur ainsi que certains de ses travers (à mon goût). Comme pour les autres romans de Grangé que j’ai lus, j’ai apprécié ici la documentation fouillée qu’expose le roman, dans les domaines de l’ornithologie, des diamants, de la cardiologie. L’auteur fait voyager son lecteur dans les pays de l’Europe de l’est, en Turquie et en Israël, dans les pays africains également. Malgré quelques longueurs, j’ai été transportée par l’action et le suspens. L’écriture se présente à cette image : vive, nerveuse, alerte, en somme efficace, ne laissant place à aucun temps morts. Je comparerais volontiers l’écriture de Grangé à celle d’Harlan Coben. Malgré tout, quelques descriptions sont présentes. Le style n’est guère recherché, pas vraiment littéraire, mais cela ne m’a pas gênée. Par contre, comme dans tous les Grangé, et c’est ainsi que j’ôte une étoile à mon appréciation totale, la violence, l’horreur et les détails macabres sont au rendez-vous. Le lecteur est confronté, à l’instar du narrateur, à quantité de cadavres, tous atrocement mutilés. L’auteur livre même, avec force détails, les comptes-rendus des autopsies. Vers le dernier tiers du roman, Grangé nous offre une esquisse de la vérité finale sur un plateau : cela dessert un peu le suspens et rend la fin trop prévisible. Je ne me doutais pas, avant cette révélation, de l’identité du principal suspect, mais j’en ai eu quelques intuitions. Le final, dont le schéma reste très classique, dans les normes du policier, est assez théâtral et macabre : je trouve que l’auteur ne soigne pas assez ses fins. Mais globalement, je reste sur une très bonne impression : action, suspens, mystère, agrémentés d’une solide documentation, rendent cette lecture agréable.
Christelle GATE
Avec « Le vol des cigognes », Jean-Christophe Grangé signe là son premier roman. J’affectionne particulièrement cet auteur dont j’ai déjà lu plusieurs œuvres : « Le concile de pierre », « La ligne noire », « Les rivières pourpres », « Le serment des limbes » et, plus récemment, « La forêt des Mânes ». Je commence à connaître les marottes de l’auteur ainsi que certains de ses travers (à mon goût). Comme pour les autres romans de Grangé que j’ai lus, j’ai apprécié ici la documentation fouillée qu’expose le roman, dans les domaines de l’ornithologie, des diamants, de la cardiologie. L’auteur fait voyager son lecteur dans les pays de l’Europe de l’est, en Turquie et en Israël, dans les pays africains également. Malgré quelques longueurs, j’ai été transportée par l’action et le suspens. L’écriture se présente à cette image : vive, nerveuse, alerte, en somme efficace, ne laissant place à aucun temps morts. Je comparerais volontiers l’écriture de Grangé à celle d’Harlan Coben. Malgré tout, quelques descriptions sont présentes. Le style n’est guère recherché, pas vraiment littéraire, mais cela ne m’a pas gênée. Par contre, comme dans tous les Grangé, et c’est ainsi que j’ôte une étoile à mon appréciation totale, la violence, l’horreur et les détails macabres sont au rendez-vous. Le lecteur est confronté, à l’instar du narrateur, à quantité de cadavres, tous atrocement mutilés. L’auteur livre même, avec force détails, les comptes-rendus des autopsies. Vers le dernier tiers du roman, Grangé nous offre une esquisse de la vérité finale sur un plateau : cela dessert un peu le suspens et rend la fin trop prévisible. Je ne me doutais pas, avant cette révélation, de l’identité du principal suspect, mais j’en ai eu quelques intuitions. Le final, dont le schéma reste très classique, dans les normes du policier, est assez théâtral et macabre : je trouve que l’auteur ne soigne pas assez ses fins. Mais globalement, je reste sur une très bonne impression : action, suspens, mystère, agrémentés d’une solide documentation, rendent cette lecture agréable.
Christelle GATE
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