70 000 ans avant Jésus-Christ, L’Océanie telle qu’elle apparait aujourd’hui sur les cartes du monde n’existait pas encore. Yooloore et les siens, venus de Sunda (langue de terre qui se séparera en Java, Sumatra, Bornéo et Philippines), traversent l’étendue liquide qui les sépare de Sahul (île qui donnera la Nouvelle Guinée, la Tasmanie et l’Australie). En 2004 en Australie, Liz quitte un travail éprouvant moralement qu’elle ne supporte plus. Partie pour la France sur les traces de sa mère qu’elle n’a quasiment pas connue, elle est confrontée à une série de meurtres et de faits inquiétants. Histoire du peuple Aborigène depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours, et quête mouvementée du passé pour une jeune femme de notre époque, n’ont à priori rien en commun ! Et pourtant…
Tout au long du livre, de courts épisodes des deux récits se succèdent les uns après les autres. L’auteur réussit cependant le tour de force de les mener de front sans jamais désorienter le lecteur. Le style d’écriture facile à lire apporte de toute façon beaucoup de fluidité à l’ensemble. Chaque épisode se termine sur une note de suspense tenant en haleine lecteur. Il est donc difficile, afin de savourer ce texte à sa juste valeur, de s’auto-discipliner (personnellement je n’ai pas pu le faire !) pour ne pas le lire d’une seule traite ! D’autant plus que l’on se doute bien que les deux histoires vont se rejoindre à la fin… mais de quelle façon ? Ce qui fait également la force de ce livre est l’idée de s’y faire côtoyer dans un même volume le genre « policier » et des faits historiques. Christine Adamo s’est de façon incontestable fortement documentée. Et outre l’évolution romancée d’une famille Aborigène à travers les âges, elle nous fait découvrir un passé malheureux récent méconnu de ce peuple.
Au final, tous les ingrédients sont réunis pour captiver le lecteur : une longue saga familiale et historique pleine de rebondissements, une héroïne attachante à laquelle il est facile de s’identifier, des assassinats horribles et énigmatiques. Le cocktail est réussi ! Et je ne peux donc que vous conseiller de vous précipiter sans délais chez votre libraire pour acheter cet excellent livre.
Sophie HERAULT
Tout au long du livre, de courts épisodes des deux récits se succèdent les uns après les autres. L’auteur réussit cependant le tour de force de les mener de front sans jamais désorienter le lecteur. Le style d’écriture facile à lire apporte de toute façon beaucoup de fluidité à l’ensemble. Chaque épisode se termine sur une note de suspense tenant en haleine lecteur. Il est donc difficile, afin de savourer ce texte à sa juste valeur, de s’auto-discipliner (personnellement je n’ai pas pu le faire !) pour ne pas le lire d’une seule traite ! D’autant plus que l’on se doute bien que les deux histoires vont se rejoindre à la fin… mais de quelle façon ? Ce qui fait également la force de ce livre est l’idée de s’y faire côtoyer dans un même volume le genre « policier » et des faits historiques. Christine Adamo s’est de façon incontestable fortement documentée. Et outre l’évolution romancée d’une famille Aborigène à travers les âges, elle nous fait découvrir un passé malheureux récent méconnu de ce peuple.
Au final, tous les ingrédients sont réunis pour captiver le lecteur : une longue saga familiale et historique pleine de rebondissements, une héroïne attachante à laquelle il est facile de s’identifier, des assassinats horribles et énigmatiques. Le cocktail est réussi ! Et je ne peux donc que vous conseiller de vous précipiter sans délais chez votre libraire pour acheter cet excellent livre.
Sophie HERAULT
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