colocataire. Franck est certes un excellent cuisinier mais surtout un grossier et rustre personnage qui ne s’intéresse qu’aux filles et aux motos. Et puis, il a déjà suffisamment assez de problèmes avec sa grand-mère Paulette qu’il a été contraint de placer dans un établissement spécialisé. La cohabitation est donc, dans un premier temps quelque peu difficile car avant de se rencontrer, chacun se complaisait à mener une existence centrée essentiellement sur sa propre personne. Mais finalement, avec le temps, ces quatre-là (Paulette va venir elle aussi s’installer chez Philibert), vont apprendre à se supporter, s’entraider, partager et surtout réapprendre à vivre. C’est ainsi, par exemple, que Camille va quitter son travail de femme de ménage, retrouver l’appétit, recommencer à dessiner et … Je ne vous raconterai pas évidemment la fin mais vous la devinerez assez vite.
C’est avec un langage tout simple, une tendresse infinie qu’Anna Galvada nous croque cette chronique douce-amère. L’air de rien, elle réussit à évoquer des sujets graves comme la difficulté de vieillir, le poids de la solitude ou encore l’anorexie (Jamais elle ne prononce le mot d’ailleurs). Et en même temps, c’est aussi très léger, truffé de bons sentiments. Certains détesteront sûrement. Moi-même, je l’avoue, ne suis pas très friande de ce genre de guimauve et pourtant, je me suis laissée agréablement entraîner par cette histoire, peut-être justement parce qu’Anna Gavalda a su ne pas sombrer dans l’excès de mièvrerie ou de mélo.
Un roman tellement plaisant à lire qu’il flotte comme un parfum de bonheur, une fois qu’on l’a refermé.
Marlène EVEN
2 commentaires:
J'ai beaucoup entendu parler de ce livre avant de le lire. Ma meilleure amie me l'a offert car elle-même l'avait adoré.
Je ne suis pas fan de ce genre de lecture et pourtant je me suis laissé emporté par l'histoire, les personnages. C'est drôle, touchant parfois triste. Les personnages sont attachants et ont bien du mal à les quitter lorqu'arrive la dernière page...
Enregistrer un commentaire