vendredi 2 mars 2007

Rien ne vaut la douceur du foyer de Mary Higgins Clark

Célia, mère d’un petit garçon de 4 ans vient de se remarier avec Alex Nolan. Celui-ci, en guise de cadeau d’anniversaire, lui offre une magnifique maison à Mendham. Seulement voilà, il se trouve qu’un drame horrible a eu lieu dans cette demeure, il y a 24 ans : Liza, une petite fille de 10 ans a accidentellement tiré sur sa mère et depuis, la maison a mauvaise réputation. D’ailleurs, à peine ont-ils emménagé que des actes de vandalisme sont perpétrés.
Cependant, si Célia semble si choquée, c’est qu’en réalité, elle n’est autre que cette petite fille qui a malencontreusement tué sa mère. Alors évidement, comment faire comprendre à son mari que son cadeau ne lui fait pas plaisir sans devoir lui révéler ce lourd secret qu’elle garde depuis si longtemps et qu’elle n’a jamais osé lui avouer. Il y a bien une solution pour parer à cela, c’est d’exiger que l’agent immobilier lui trouve une autre maison. Malheureusement, celle-ci est assassinée puis c’est au tour d’un jardinier. Très vite Célia est suspectée. L’étau se resserre sur elle de plus en plus sans compter que quelqu’un semble connaître sa véritable identité. Mais comment donc parviendra-t-elle à s’en sortir ? Côté personnages et histoire, pas beaucoup d’originalité. Une fois de plus nous avons affaire à une jolie jeune femme qui a tout pour réussir dans la vie (une belle situation professionnelle, un mari, un enfant adorable…) et qui se retrouve soudain confrontée à un pan de son passé qu’elle croyait définitivement enterré. Pour les inconditionnels, il peut donc y avoir comme un air de déjà lu. Ceci dit, je retiendrai que, dans l’ensemble, c’est plutôt un bon thriller car côté suspense, il n’y a rien à dire. Mary Higgings Clark excelle toujours en la matière. Elle sait faire monter la tension à son extrême, couper l’histoire juste quand il le faut c’est-à-dire au moment précis où… on allait découvrir que… Bref, jusqu’au bout elle sait nous tenir en haleine. D’ailleurs, la fin est très surprenante et franchement jamais je n’aurais pu songer un seul instant que le coupable était… Marlène EVEN

Aucun commentaire:

Publicité