vendredi 16 février 2007

Le Huit de Katherine Neville

1792, la Révolution fait rage dans Paris et la pression se fait sentir jusqu'à Montglane, berceau supposé d'un terrible secret caché depuis 1000 ans que vous tenter d'arracher à ses murs des personnages aussi illustres que Napoléon, Talleyrand ou Catherine de Russie et tant de pions sous leurs ordres.
1972, la crise pétrolière approchant, Catherine responsable qualifiée dans une multinationale se voit mutée en Algérie par un patron revanchard. Pendant sa préparation, elle rencontre, par le biais de hasards ou de coïncidences des personnages étranges. Solarin, au cours d'une tragique partie d'échec. La diseuse de bonne aventure, le chauffeur de son protecteur... Puisqu'elle part en Algérie, un ami lui demande de lui ramener les pièces d'un échiquier égaré dont elle ignore tout jusqu'à ce qu'elle fasse le lien entre ces gens, ce jeu, Montglane et tous ces pions. Jusqu'à Mat ? Dans quoi s'est elle embarquée ? Qui sont ces gens ? Pourquoi elle ? Quelle part joue-t-elle ? Quel est donc ce jeu ? Roman fleuve de 950 pages, le Huit se lit facilement, bercés par les aventures de nos deux héroïnes à deux époques différentes. Tantôt sous la Révolution, tantôt dans les années 70, on suit le fil conducteur : le jeu. Seul ce jeu compte. Les personnages, autant de pions dans cet univers, s'adoubent ou se prennent, pour ce seul combat. De l'horreur de la Révolution à la vie hors temps de l'Algérie (son désert, sa chaleur, les montagnes et la Kabylie), nous font voyager, jusqu'à Mat. Peut-être justement trop fleuve, ce roman est agréable, dans la lignés "mystique" d'un Da Vinci Code. A part. Echec et aventures, tel serait le credo de se roman. Entre fiction, les personnages principaux, et réalité, les personnages historiques (Napoléon et les autres), cette impression "d'apprendre" est perturbante. Apprend-on quelque chose sur l'Histoire ou doit-on se laisser couler dans l'histoire ? Où sont les limites de la réalité ? Mais on veut savoir et les pages défilent. Je regrette cependant cette porte entrebâillée à la fin qui laisse plus qu'entrevoir une suite. Dommage. Un goût d'inachevé, comme un Pat aux échecs. Benjamin DUQUENNE

2 commentaires:

Ermengarde a dit…

Moi, je l'ai lu lors de mes vacances l'année dernière et franchement, j'avais beaucoup de mal à le lâcher pour faire autre chose! J'ai de beaucoup préféré ce roman au "Da Vinci code"

Anonyme a dit…

Je tourne autour de ce livre depuis plusieurs moi sans arriver à me décider à l'acheter. Il a l'air vraiment très intéressant.
Je pense que je finirai par l'acheter...

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