En 1774, Kieran Selkirk est un jeune américain fougueux persuadé que son jeune pays va pouvoir se défaire du joug de l’oppresseur anglais. C’est pourquoi Benjamin Franklin le choisi pour l’envoyer en Russie. Sa mission est d’empêcher l’impératrice de Russie, Catherine la Grande, d’envoyer ses soldats aider les anglais à mater la résistance américaine. Fort de sa jeunesse, de son courage et de son enthousiasme, Kieran va toutefois vite s’apercevoir que cette mission va s’avérer encore plus difficile que prévu. En effet, il va lui falloir faire face, entre autres, aux manigances des anglais, au caractère entier des russes et à la dureté du climat.
Plus connu pour ses talents de réalisateur (on lui doit notamment Braveheart et Pearl Harbor), Randall Wallace nous propose un roman d’aventure avec pour toile de fond la Russie au temps de Catherine la Grande. D’emblée, dès les premières pages du livre la cruauté de la nature russe nous saisit à travers une attaque de loups, dans un froid glacial. On imagine d’ailleurs très bien la scène que cela pourrait donner dans un film. Le décor est ainsi planté, reste donc à faire évoluer le personnage principal dans son rôle d’espion. Que ce soit lors de ses luttes contre les cosaques et les loups ou lors de ses obligations mondaines dans les diverses ambassades de Saint Petersbourg, notre beau jeune homme prouve à tous sa témérité, son courage, son honnêteté, sa sincérité aux dépends même des chances de réussite de sa mission. En plus, il rencontre l’amour, faisant fi des préjugés de classe sociale. Quel homme ! Il est vrai que notre héros est un peu trop parfait surtout que le milieu dans lequel il évolue est plutôt du genre manipulateur et égocentrique, mais on se laisse porter par la narration sans se poser de questions (il n’y a de toutes façons pas matière à s’en poser). J’ai néanmoins trouvé que d’avoir écrit ce roman à la première personne, enlevait du suspense à une partie de l’histoire, quoique que l’on se doute que cela finira bien. A part cela, pas grand-chose à dire de ce roman qui se lit facilement mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable...
Nicole Vougny
mercredi 10 juin 2009
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