Me croiriez-vous si je vous disais que Liv a horreur de la Saint-Valentin ? Ce qui est rare, car la majorité des femmes adore la fête des amoureux. Le 14 avril approche à grands pas, et Liv déprime ; non pas parce qu'elle n'a pas de petit-copain (même si elle n'en a pas), mais parce que ses proches, notamment son père, sa belle-mère, ses amies, se mobilisent tous chaque année pour lui arranger des rencontres et elle déteste vivre ce genre de situation. Elle est célibataire et heureuse de l'être. Elle préfère se consacrer corps et âme à son métier de photographe de mariage dans lequel elle excelle et qu’elle adore. Cette attitude dissimule-t-elle un problème plus sérieux que Liv ignore elle-même ?
L'héroïne du roman d'Allison Rushby est visiblement allergique à la Saint-Valentin et cela remonte bien plus loin que sa dernière rupture douloureuse avec Mike, un 14 avril, soit dit en passant. Liv semble être une personne bien dans sa peau, une battante, une gagnante, mais est-elle réellement heureuse ?
J'ai bien apprécié cette comédie « Je hais la Saint-Valentin » qui m’a amusée et m’a mise de bonne humeur, tout simplement parce que l’esprit qui se dégage du récit est moderne, frais, drôle, et vivant. Ce roman se lit rapidement et facilement avec un vocabulaire simple. Certes, ce n'est pas de la grande littérature, il s’agit plutôt de ce qu’on appelle aujourd’hui de la « Chick-lit », un nouveau genre littéraire rempli d'humour et/ou de dérision, dédié principalement à la gente féminine. Sinon, les événements et les actions s'enchaînent les uns après les autres, on n'a pas le temps de s'ennuyer.
Il est facile de s'identifier à l'héroïne ou même à ses amis qui sont tous sympathiques et attachants, notamment Sally, patronne et amie de Liv, sa colocataire Justine, ou encore le charmant Drew.
Une question se pose : est-il préférable d’éviter des rencontres, juste pour se protéger d’éventuels chagrins qui font mal, qui déchirent le cœur, mais peut-être prendre aussi ainsi le risque de passer à côté d’une vraie histoire ? Pour ma part, je pense que la vie est bien trop courte pour se morfondre dans son coin, qu’il faut accepter que les relations sentimentales ne finissent pas toujours bien, que les déceptions amoureuses font malheureusement partie l’existence, et qu’il faut aller de l’avant et faire un peu confiance au destin : suivre ses intuitions et croire qu’une prochaine histoire d’amour sera meilleure, voire la bonne.
Ngan Dai GRAMOLINI
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