A 16 ans, Mademoiselle de Chartres fait ses débuts à la cour d'Henri II. Elevée par sa mère dans le respect de rigoureuses règles de morale, elle est d'une beauté sans pareille et suscite l'admiration générale. Le Prince de Clèves en tombe immédiatement amoureux et la demande en mariage. Mademoiselle de Chartres, si elle ne l'aime pas, a de l'estime pour cet homme, et accepte de l'épouser. Une fois mariée, elle rencontre le Duc de Nemours, qui s'éprend aussitôt d'elle. Le coup de foudre est réciproque, pourtant la Princesse de Clèves refuse de trahir son époux et résiste à cette passion dévorante. Mais elle ne peut éviter de rencontrer le Duc à la Cour et le conflit entre sa passion et sa vertu se fait plus violent à chaque fois qu'elle est en sa présence. D'autant que ce dernier ne cesse de la poursuivre de ses assiduités...
Ce roman, Classique du XVII ème siècle, mêle l'histoire fictive de la Princesse de Clèves à des anecdotes historiques, par exemple la vie d'Anne Boleyn. On y croise Claude de France, Diane de Poitiers, Marguerite de Valois... Dans un style précieux, le roman détaille avec minutie les sentiments et agissements des protagonistes, et surtout les tourments de la Princesse, luttant sans cesse pour rester fidèle à ses principes de moralité. Cette langue, très particulière, a aujourd'hui des accents un peu empruntés. Néanmoins, l'histoire est séduisante car universelle, bien que se déroulant dans les milieux de la noblesse, puisqu'il s'agit de celle d'une femme mariée résistant à l'infidélité, déchirée entre sa passion pour un autre et ses principes moraux.
Les récentes polémiques autour de ce roman, bien qu'éloignées de l'aspect littéraire, auront au moins servi à me donner envie de le lire. J'ai trouvé les personnages un peu caricaturaux et hyperboliques, et le récit un peu répétitif. Pourtant, j'ai aimé ce livre, tant pour le style d'écriture qui permet de redécouvrir la langue, que pour l'histoire, qui mêle jalousie, amour, devoir, tragédie... Quant aux personnages, au-delà de tous les superlatifs qui leur sont attachés, leurs tourments intérieurs, magnifiquement liés au récit, leur donnent une profondeur qui m'a séduite, même je les ai parfois trouvés agaçants. On peut se sentir proche d'eux, et on comprend pourquoi l'on parle souvent de premier roman psychologique français.
Ce roman, Classique du XVII ème siècle, mêle l'histoire fictive de la Princesse de Clèves à des anecdotes historiques, par exemple la vie d'Anne Boleyn. On y croise Claude de France, Diane de Poitiers, Marguerite de Valois... Dans un style précieux, le roman détaille avec minutie les sentiments et agissements des protagonistes, et surtout les tourments de la Princesse, luttant sans cesse pour rester fidèle à ses principes de moralité. Cette langue, très particulière, a aujourd'hui des accents un peu empruntés. Néanmoins, l'histoire est séduisante car universelle, bien que se déroulant dans les milieux de la noblesse, puisqu'il s'agit de celle d'une femme mariée résistant à l'infidélité, déchirée entre sa passion pour un autre et ses principes moraux.
Les récentes polémiques autour de ce roman, bien qu'éloignées de l'aspect littéraire, auront au moins servi à me donner envie de le lire. J'ai trouvé les personnages un peu caricaturaux et hyperboliques, et le récit un peu répétitif. Pourtant, j'ai aimé ce livre, tant pour le style d'écriture qui permet de redécouvrir la langue, que pour l'histoire, qui mêle jalousie, amour, devoir, tragédie... Quant aux personnages, au-delà de tous les superlatifs qui leur sont attachés, leurs tourments intérieurs, magnifiquement liés au récit, leur donnent une profondeur qui m'a séduite, même je les ai parfois trouvés agaçants. On peut se sentir proche d'eux, et on comprend pourquoi l'on parle souvent de premier roman psychologique français.
Fanny LOMBARD
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