jeudi 11 janvier 2007

Une fleur pour mourir de Serge Montigny

M. Longuefeuille est mort. Pourquoi ? C'est ce que va tenter de savoir le commissaire Beaujeu, accompagné par son fidèle inspecteur Kreisky. Entre concurrent dans le domaine de la fleur, – Doumel - homme de main, - Kark Boekel – maîtresse, - Lucette Championné - secrétaire, - Noëlle Chabot - et ancienne femme - Mme Longuefeuille - ils vont devoir démêler la longue pelote de fil qui conduit inexorablement vers la cupidité, le mensonge et les aveux. Qui joue double ou triple jeu. Qui veut doubler qui et surtout, surtout, dans quel but ?
Parce que M. Longuefeuille avait un secret et parce que sa personnalité, celle qu'il voulait bien montrer, recèle des coins d'ombres dont seules quelques personnes en connaissaient les bribes. Restait à savoir qui en savait suffisamment pour tuer et récupérer le secret.
Entre Paris et province, le doute flotte et les pistes s’amoncellent sans quelles soient révélatrices de ce fameux secret.
Un polar somme toute assez banal. Un meurtre, une enquête, un milieu bien particulier - le domaine des fleurs et notamment de la tulipe - quelques suspects aux personnalités aussi divergentes que complexes, un commissaire doué affublé d’un inspecteur brillant, un brin de vie privée – quelques anecdotes sur la femme de Kreisky et quelques scènes avec la copine de Beaujeu. La sauce efficace pour un polar qui se lit bien, qui tient la route mais sans laisser planer trop de mystères. Les évidences semblent apparaître trop tôt.
Mais un livre rigoureux, un brin philosophique faisant rêve d’un Paris au cours d’un printemps des années 70 où l’on pouvait respirer mais où le crime a toujours été présent.
En somme, un livre agréable à lire. Benjamin Duquenne

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