George Marvin Brush, notre « héros », représentant des Imprimeries éducatives Caulkins, est très croyant et très puritain. Pour lui boire de l’alcool, voir une femme avec une cigarette ou constater la souffrance des autres sont des situations qu’il ne peut supporter et dans lesquelles il se doit d’intervenir.
Son métier faisant de lui un nomade, George se voit à maintes reprises dans l’obligation de sauver son prochain.
Voilà comment un charmant garçon de 23 ans en 1930 se retrouve au cœur de situations amusantes sans qu’il s’en aperçoive. Dès que George intervient les gens constatent son esprit simple et s’en amusent.
Ainsi notre représentant se retrouve à boire de l’alcool pour se soigner alors qu’il se croit malade, va manger, pense t-il, chez des gens honorables alors qu’il est dans une maison close et finit nombre d’aventures en prison ou au tribunal.
L’expérience de la vie avançant George arrivera t-il à changer son caractère ?
J’ai apprécié ce livre mais sans plus. Les personnages y sont peints à mon goût de manière un peu trop caricaturale et simplistes. Par contre ce qui m’a plu c’est ce voyage au cœur de l’Amérique de la crise des années 30 où l’on peut constater que cette dernière a touché l’américain des villes mais également celui des campagnes.
Par ailleurs George est le représentant parfait de l’humour de cette époque.
Les situations comico-tragiques dans lesquels il se fourre et sa manière de s’en départir m’ont fait penser plusieurs fois à Chaplin et Laurel et Hardy.
Je n’avais jamais lu de livre de Wilder et je trouve son style un peu rustre.
Edouard RODRIGUEZ
vendredi 10 octobre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire