Troisième roman de la série du cycle Carol Evans, ex-agent spécial de la CIA à la sexualité ambiguë, sarcastique et violente, surnommée la tueuse par les anciens du Vietnam où elle a passé deux années.
Sur fond de guerre froide, Carol doit se rendre à Las Vegas, capitale mondiale des paillettes mais aussi du jeu et de la prostitution, afin d’élucider l’assassinat d’un agent de la CIA qu’elle détestait ouvertement du nom de Kevin Matthews.
La veille, Matthews avait été retrouvé mort d’une balle en plein cœur, dans sa chambre d’hôtel après avoir assisté avec des amis à un match de boxe féminin. Qui aurait pu en vouloir à un agent de la CIA en permission ? Surement des centaines de personnes mais Carol découvre qu’il faisait des investigations sur sa fille, qui avait fugué d’une institution dans laquelle elle se trouvait depuis son plus jeune âge.
Et nous voilà en voyage à travers les réseaux de prostitution de las Vegas. Sadoul ne porte en aucun cas un jugement quelconque à leur encontre. Il s’agit d’un roman assez léger, sans engagements.
Même la violence de Carol est palpable dans toutes les pages du roman, mais on lui pardonne presque, c’est normal pour un ex-agent spécial d’action de la CIA. Pour eux, la fin justifie les moyens même si ceux-ci passent par les coups, le sang et finalement la mort. Ce ne sont que des malfrats qui meurent, donc finalement c’est une bonne chose.
En plus de Carol Evans on y trouve d’autres personnages déjà connus des fans de la série, comme Amanda Greenwood, protagoniste du premier roman du cycle « L’héritage Greenwood ».
Etant une férue amatrice de romans policiers, j’ai beaucoup aimé ce récit que se lit très vite, grâce à son écriture rapide, à ses dialogues omniprésents. Jacques Sadoul ne s’attarde pas sur les descriptions. Il s’agit d’un vrai livre d’action.
Marie Leveziel
mercredi 4 mars 2009
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