jeudi 11 septembre 2008

Fais-moi confiance de James Hadley Chase

DAWSON dirige depuis quatre ans les bureaux de Rome du New York Western Telegram qui appartient à Sherwin CHALMERS, multimillionnaire des medias. Ce dernier demande au premier de prendre en charge sa fille Helen qui arrive à Rome pour entreprendre des études d'architecture. C'est avec crainte révérencielle qu'il s'acquitte de sa tâche, Helen parvient à dégeler DAWSON et réussit même à l'inviter à Sorrente où elle loue une villa. Notre journaliste l'y retrouve mais trépassée, dès lors il tente d'éviter les soupçons et est chargé de mener l'enquête par le père de la défunte. L'investigation privée révèle les relations troubles de la jeune fille et le chantage qu'elle exerçait sur la dernière femme de son père. DAWSON lui-même n'y échappe pas et met tout en oeuvre pour se dégager du lacs. JH CHASE impose un rythme vif, alerte où l'action ne manque pas. Femmes fatales et gros bras s'entrecroisent et se manipulent. Les dialogues, sans doute trop nombreux, marquent la cadence nerveuse. Si l'on est bon lecteur, on peut se laisser bercer sans trop se poser de questions. Si l'on est plus exigeant tout cela semble un peu facile, les coïncidences sourient trop au héros qui se voit la tâche facilitée par des intervenants pas très madrés. Est- ce vraiment réaliste? Un plumitif qui doit se muscler uniquement le bras droit au moment où il lève le coude pour s'abreuver de whisky parvient à terrasser un mafiosi, hum! A la fin, la vérité est manifestée et l'argent préserve la vie privée des fortunés. Merci aux deus-ex-machina. Gwenael CONAN

Aucun commentaire:

Publicité