La question centrale du livre est posée par l’auteur en ces termes : Peut-on faire de la sociologie un métier ? La réponse est claire : oui.
Pour savoir comment faire, Alexandrine Civard a enquêté pour savoir de quelle manière s’opérait le recrutement des sociologues en herbe.
Elle explique ainsi qu’il existe de multiples voies au-delà du monde de la recherche scientifique. Les entreprises ont également besoin des spécialistes en sciences humaines et sociales qui peuvent apporter un regard neuf et neutre, tout en ayant une rigueur et une méthodologie spécifique à leur discipline.
C’est cette expertise que les jeunes diplômés doivent aujourd’hui valoriser pour conduire des enquêtes dans un monde en perpétuelle mutation.
Le travail du sociologue consiste à se poser des questions sur la société qui l'entoure et à essayer d'y répondre en dépassant les idées préconçues. C’est une sorte d’enquêteur qui cherche à comprendre le fonctionnement de la société en essayant de trouver des informations, des indices auprès des individus, des collectivités ou de certains groupes sociaux pour résoudre une problématique qu’il a choisie ou pour répondre à des commandes des pouvoirs publics.
Dans son ouvrage, Alexandrine Civard propose quelques sujets qui intéressent les sociologues: les tagueurs, Les banlieues, l’immigration, l’alcoolisme, la publicité, les stades de foot, etc. Elle nous explique ensuite le parcours des « têtes chercheuses » de l’enseignement et de la recherche ainsi que les débouchés dans le monde de l’entreprise.
Même si le livre est d’une lecture facile et que les informations sont très intéressantes (elles sont une bonne base pour une recherche d’emploi) ce livre a été publié en 1993 et doit être complété par la lecture d’autres revues et/ou ouvrages plus récents. Cette constatation est d’autant plus vraie que les réformes s’accumulent et ne cessent de bousculer les parcours universitaires. Cela ne concerne pas les débouchés au sein des entreprises et des collectivités locales qui ont régulièrement besoin de chargés d’études.
En conclusion, cet ouvrage, qui concerne les étudiants de sociologie qui sont en passe de terminer leurs études, est un premier contact avec le monde du travail mais nécessite de se tenir au courant des évolutions incessantes des filières au sein de l’Education Nationale.
Pierre SECOLIER
vendredi 17 juillet 2009
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