Nous avons tous des souvenirs d’enfance : des bonheurs et des malheurs. Dans « Bonheurs d’enfance », Christian SIGNOL nous raconte toutes les merveilleux moments qu’il a vécus dans son village natal du Quercy, à Beyssac. Ce n’est pas uniquement l’odeur des arbres, des herbes et des champs. Mais c’est aussi et surtout les sentiments qu’éprouvaient alors l’auteur : son objectif raconte-t-il a toujours était de « retenir le fil fragile des émotions que le temps efface ». Il raconte alors la vie de son pays d’enfance en parlant avec son cœur. Défilent alors les images en noir et blanc de ce gosse qui veut profiter au maximum de son petit monde rural : les vendanges, sa petite école, etc. Son malheur est d’avoir dû quitter en 1958 (à l’âge de 11 ans) son environnement quotidien et calme pour devenir pensionnaire dans une ville. Il a ensuite besoin de s’évader de cette ville « Il y allait de mon avenir », pour rejoindre « l’île préservée du mal » à 20 kilomètres de là.
Heureusement, aucune amertume n’apparaît au fil des pages, si ce n’est à l’introduction. Tout au long de ce roman, Christian SIGNOL nous raconte sa vie à Beyssac avec ses yeux d’enfant émerveillé par le respect des traditions et des relations humaines : le petit boulanger, les fêtes locales, les machines agricoles, etc. C’est un style clair et facile à lire, avec des mots simples. Nul besoin d’être un nostalgique pour lire « Bonheurs d’enfance »…juste un besoin de se reposer de notre monde infernal où règne la modernité. Mettez-vous sous la couverture et savourez le plaisir des mots délicats. Vous fermerez ce livre en ayant l’impression d’avoir vous aussi vécu cette enfance là !
Christine BELLOT
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire