Crète 1937, un jeune berger affirme avoir trouvé une jarre d’argile qui ressemble à celles sorties de terre par les archéologues, ce qui titille la curiosité des professeurs qui se trouvent là à l’occasion d’une expédition. Dès leur arrivée, les accidents et les meurtres se multiplient ce qui nous fait fortement penser à la découverte de la tombe de Toutankhamon et à la malédiction des pharaons.
Le roman est divisé en deux parties, une première située à Londres, où la grande majorité des archéologues qui étaient présents sur le site sont sauvagement tués et une deuxième qui se déroule en Crète, sur les lieux présumés du labyrinthe du Minotaure.
Nous retrouvons le personnage principal dans la première partie, Kate, jeune fille intrépide et aventurière qui souhaite solutionner ces mystérieux crimes avec l’aide de Sir Basil, archéologue à la retraite et amateur d’enquêtes policières, et de Milton Ross. Avec son enthousiasme, Kate réussit à faire voyager ses deux amis en Crète afin de voir de près l’endroit qui a provoqué tant de malheurs. Mais dès la première nuit la malédiction qui pèse sur les environs se fait sentir avec l’assassinat d’un professeur qui se trouvait en vacances dans un village voisin.
Je pense que la légende du roi Minos et du Minotaure est très bien expliquée par les écrits trouvés dans la jarre même si Paul Halter essaie de donner une explication rationnelle à ce mythe afin de pouvoir l’adapter aux besoins de son récit. Mais étant une férue lectrice de romans policiers à thème archéologique ou historique, j’ai été un peu déçue, car ce livre présente, certes, de nombreux atouts, comme la connaissance du mythe lui-même, mais je pense, néanmoins, que l’intrigue est un peu insipide et les personnages manquent terriblement de profondeur. Même si le style de l’auteur est simple et l’ouvrage est facile à lire, j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Sûrement que j’attendais beaucoup trop d’un thriller sous fond de mythologie et je me suis retrouvée face à un roman policier assez médiocre.
Marie LEVEZIEL
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire