jeudi 12 juin 2008

La maison du Dr Edwardes de Francis Beeding

Constance SEDGWICK est recrutée par la maison d’aliénés du Docteur EDWARDES, à Château Landry. Son travail sera ardu, d’autant plus qu’un décès vient d’avoir lieu à son arrivée : le chauffeur de ladite maison a été tué par un dément qu’il convoyait. En outre, les patients ne sont pas de tout repos : ils épuisent la patience de Constance qui doit se ressaisir quotidiennement.
Constance travaille sous les ordres du Docteur MURCHISON, remplaçant du Docteur EDWARDES parti se reposer. Une relation ambiguë s’instaure alors entre ces deux êtres : la nouvelle recrue est subjugué par cet homme qui, il faut l’avouer, a parfois des attitudes bizarres. Mais elle en fait fi, jusqu’au moment où M. DEELING émet quelques doutes quant à l’identité d’un patient dénommé Geoffroy GODSTONE. En effet, celui-ci prétend être le réel Docteur MURCHISON. Tout bascule lorsque ledit Docteur MURCHISON, avec qui Constance œuvre, avoue être un aliéné et alors enfermé le vrai médecin dans une cellule.
Cette œuvre est plus qu’un roman policier. Le suspense est bien là mais aussi la littérature : en effet, les paysages et les moments critiques sont écrits avec une grande vergue. Mais qu’on ne s’y trompe pas : les mots s’enchaînent de telle façon que le lecteur ne peut s’arrêter de dévorer ce roman. Certes, de ce roman a été réalisé un film avec de grands acteurs. Mais qui se souvient de l’intrigue ? Quoiqu’il en soit, c’est avec avidité que le lecteur se plongera dans cet « univers de fou » où la raison vacille à chaque page… une profonde réflexion peut alors s’instaurer que la « normalité » de l’être humain. En lisant ce roman, on découvre aussi l’univers dans lequel doit évoluer le personnel médical : Bref, un roman grâce auquel on se pose beaucoup de questions sur l’existence et qu’on lit très aisément.
Christine-Sophie BELLOT

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