mercredi 28 octobre 2009

Des chrétiens et des Maures de Daniel Pennac

Tout le monde se souvient de Benjamin Malaussène, frère de famille, responsable d’une tribu sans cesse grandissante. Ce personnage si attachant que l’on a découvert en bouc émissaire dans  le premier roman de la série Au Bonheur des Ogres est cette fois confronté à un problème autrement plus complexe que ceux qu’il a connus jusqu’alors.

En effet, le Petit, caché derrière ses lunettes roses (ou rouges) a soudain décidé, un beau matin, qu’il voulait « son papa » ! Mais que faire pour retrouver un homme dont on ne sait presque rien et qui est probablement mort ? Pourtant, impossible pour Benjamin de ne pas apporter une réponse à la requête du Petit. C’est donc  avec l’aide du reste de la tribu Malaussène et des amis de toujours que Benjamin va plonger dans ses souvenirs à la recherche du seul homme qui ait jamais séjourné à la quincaillerie.

Le lecteur va vivre ces aventures d’un point de vue interne puisque c’est par les yeux du narrateur (qui n’est autre que Benjamin)  que l’on assiste aux différents événements. Evénements ponctués par ce leitmotiv teinté d’humour d’un homme à l’agonie : « Cristianos y Moros ! ».

Dans ce roman, Pennac, fidèle à son style, nous livre un récit au rythme haletant, palpitant et construit à la manière d’un roman policier. Le lecteur, de péripéties en surprises, est tenu en haleine d’un bout à l’autre de ce roman. Dès lors que la question est posée (qui est le père du Petit ?) on n’a de cesse de connaître enfin la réponse.
C’est sans doute pour cette raison que ce roman de Daniel Pennac, je ne l’ai pas lu, je l’ai dévoré, trop pressée sans doute de connaître le dénouement de cette histoire captivante, de savoir qui est le papa du Petit. Des Chrétiens et des Maures  est tout aussi prenant que les autres romans retraçant les aventures de cette tribu pas tout à fait comme les autres.

Amandine PICART


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