mardi 15 janvier 2008

Haute-Pierre de Patrick Cauvin

Marc et Andréa, se sont connus lors du tournage d’un film télé, et pour cause, lui est scénariste et elle costumière. Ils filent le parfait amour et décident de s’installer pour une année de repos dans un manoir que Marc a acheté en Touraine dont le nom est Haute-Pierre.La maison est parfaite, le cadre idyllique et les vacances bien méritées commencent sur des très bons augures, l’été est fantastique mais… l’automne arrive et Marc commence à voir le manoir sous un autre œil : une résidence de cette envergure doit sûrement cacher de lourds secrets. C’est ainsi que Marc s’intéresse à l’histoire du manoir et découvre lors d’un passage dans le café du coin que la maison est liée à de faits surprenants. En effet, les trois derniers propriétaires sont morts après avoir annoncé que la maison leur avait communiqué la date de leur décès. Est-ce que Haute-Pierre va aussi leur annoncer une date fatidique ?… Marc guette le plus petit indice !
Les personnages sont extraordinaires, surtout l’enfant d’Andréa, un petit garçon surdoué qui change de nom et de personnalité quotidiennement, un jour il peut incarner Léonard de Vinci et le suivant Victor Hugo. Un drôle de personnage qui consomme démesurément de sardines à l’huile et qui s’étrangle systématiquement à chaque repas. Il s’agit d’un roman plein d’humour et de suspense, l’intrigue ne se dévoile que dans les dernières pages du livre et ceci après un grand coup de théâtre. Nous pouvons passer très rapidement d’un bon éclat de rire à un moment d’angoisse sans précédents. C’est un roman plein de contrastes, écrit avec le style très facile à lire qui est celui de Patrick Cauvin et qui nous transporte dans le monde mystérieux des manoirs hantés. Même les flash-back un peu déroutants au début nous permettent de côtoyer de plus près la psychologie des personnages. J’ai adoré ce roman et je le recommande à tous ceux qui aiment les récits, pleins d’humour, d'angoisse et d’intrigue. En fait, comme dirait l’enfant d’Andréa : « Ce n’est pas une histoire de fantômes, mais presque ! » Marie LEVEZIEL

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