J’ai découvert Isabel Wolff avec « les tribulations de Tiffany Trott » qui m’a énormément fait rire, « Misérable Miranda » est également une bonne comédie, mais l’humour y est plus modéré comparé au premier.
Psychologue comportementaliste pour animaux, Miranda Sweet s’épanouit dans son travail : animatrice d’une émission télévisée, des magasines spécialisés s’intéressent à elle,... Autant sa vie professionnelle a démarré plus que bien, autant sa vie sentimentale est une immense déception, jusqu’au jour où elle rencontre le photographe David White dans le cadre d’un article. Ce dernier ignore que son passé et celui de Miranda a été étroitement lié. Dans le même temps, l’héroïne va devoir affronter un lourd secret enfoui depuis seize ans qui refait surface. Gérer tous ces événements inattendus devient fort complexe émotionnellement.
J’ai bien apprécié le caractère raisonnable, réservé et simple de Miranda. On s’identifie facilement à elle et on comprend ses peurs et ses appréhensions. On retrouve tout au long du roman la notion de trahison et de culpabilité. Par ailleurs, j’aime bien ce sentiment de solidarité féminine qu’on observe souvent dans les comédies (et aussi dans la réalité) : sa meilleure amie Daisy sait toujours se montrer disponible pour la soutenir et la réconforter. De plus, j’ai trouvé intéressant les conseils relatifs aux problèmes comportementaux des animaux de compagnie, car Isabel Wolff a du très certainement prendre la peine de se documenter. Cependant, lorsqu’on n’est pas spécialiste dans ce domaine, on se sent un peu perdu avec les différents noms de race de chiens dont l’auteure fait référence. Pour conclure, je cite cette phrase extrait du roman qui pourrait faire réfléchir et qui résume l’atmosphère de l’histoire : « L’action rare est dans le pardon, et non dans la vengeance ».
Dai BUI
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