samedi 2 avril 2011

La reine des sortilèges de David Eddings


La situation est de pire en pire : le voleur de l’Orbe d’Aldur se rapproche inexorablement de sa destination finale, et Belgarath ainsi que son groupe d’aventuriers n’ont plus de temps à perdre ; il faut récupérer au plus vite l’Orbe, et ainsi sauver l’humanité de la colère du dieu maléfique Torak. Cependant, cela n’est pas une tâche aisée ; ils auront à affronter les partisans de Torak, ainsi que l’incrédulité de leurs semblables.
Quant à Garion, sa situation ne s’améliore pas non plus. Même si à présent il sait quel est le but de leur voyage, il découvre en lui une puissance qu’il n’avait jamais soupçonnée auparavant ; puissance qu’il n’arrive pas à maîtriser, et qui peut avoir des conséquences désastreuses… Qui est-il réellement ?
Bien que ce tome soit lent à démarrer, l’action se fait nettement plus présente dans ce tome que dans le précédent. Le suspense n’est pas insoutenable, mais il est présent tout de même. Le caractère des personnages est plus développé que dans le premier tome, les rendant plus attachants, même si l’auteur aurait pu aller plus loin car ils manquent encore de charisme. Le style d’écriture reste simple et agréable, bien que parfois un peu trop enfantin malgré les scènes de violences qui auraient du mal à figurer dans un roman destiné à la jeunesse.
Le principal problème reste tout de même le suspense sur l’ensemble de l’œuvre: on a l’impression de déjà connaître tout ce qu’il y a d’essentiel à l’histoire, car l’auteur ne suscite pas de véritable interrogation chez le lecteur. Garion ne sait pas qui il est, mais le lecteur l’a déjà deviné depuis le premier tome. De plus, les héros ont la fâcheuse habitude de se sortir des pires situations de façon extraordinairement aisée ; par conséquent, l’envie de connaître la suite de l’histoire ne se fait pas pressante.


Fanny RICHARD

Aucun commentaire:

Publicité