mardi 2 octobre 2007

Des souris et des hommes de John Steinbeck

George et Lenny se rendent dans un ranch où ils ont trouvé du travail. George, c’est le plus petit des deux et la tête pensante. Lenny, lui, est un géant à la force incommensurable. En soi, ce n’est pas un mauvais bougre seulement un simple d’esprit qui n’a donc pas toujours conscience des actes qu’il commet. Alors, forcément, il attire les ennuis et George et lui sont toujours obligés de fuir. Le rêve de ces deux hommes, c’est de s’offrir une ferme et d’élever des lapins - Lenny adore les lapins -. Mais pour concrétiser leur projet, ils ont besoin d’argent et ce nouvel emploi d’ouvrier agricole est une aubaine. Là-bas, ils vont y faire la connaissance de Candy, un vieil homme à qui il manque un bras et qui est tout juste bon à balayer ; de Crooks, un palefrenier noir qui loge à l’écart de ses compagnons blancs ; de Curley, le fils du patron marié à une jolie femme provocante qui aurait aimé devenir actrice. Et puis un jour… c’est le drame et tout bascule. Le roman « Des souris et des hommes » se situe juste après la Grande Dépression des années 30. C’est avec des mots tout simples, sans fioriture que Steinbeck évoque cette Amérique rurale pauvre et qu’il nous dresse une galerie de portraits de personnages plus paumés les uns que les autres. C’est vrai qu’ils ont tous l’air pathétique dans leur misérable vie, que j’ai eu envie de m’apitoyer sur leur sort mais quelque part, je me suis senti attendrie, touchée et je me suis mise à rêver avec eux, à espérer jusqu’à cet évènement tragique qui nous ramène cruellement à la réalité et cette fin si bouleversante que je ne pouvais être qu’émue aux larmes. Ce que j’ai aussi particulièrement apprécié dans ce court roman c’est cette façon qu’a l’auteur d’aborder des thèmes comme le racisme, la différence, l’amitié tout en nuances, sous-entendus ou non-dits.
Marlène EVEN

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