Par une belle journée d’octobre, Bloch, monteur et ancien gardien de but de football est congédié. Du moins c’est ainsi qu’il interprète le regard de son contremaître en arrivant ce matin là à son travail. Par conséquent il va louer une chambre dans un hôtel et vagabonder durant la journée. Et puis, un dimanche soir, il suit Gerta T., la caissière du cinéma dans lequel il va habituellement. Cette dernière l’invite chez elle et au petit matin, après avoir passer la nuit ensemble, Bloch l’étrangle sans raison apparente sous le coup d’une pulsion.
De fait, Bloch part pour la campagne près de la frontière. Ce voyage l’entraînera vers des rencontres suivies de différentes réflexions sur l’existence, les objets, les gestes et attitudes de la vie quotidienne…
J’ai été assez déçu par ce roman de Handke, - que je lisais pour la première fois - je l’ai trouvé sans saveur particulière et même…ennuyeux. Le personnage « délire » à propos de ce qui l’entoure, et donne une signification à tout et tous, qui ne me semble pas forcément cohérente.
En résumé, il ne ferait pas bon habiter dans la tête de Bloch tellement cela est désordonné.
D’un autre côté on y découvre, la vie à la campagne d’après-guerre en Allemagne ou en Autriche car à aucun instant il nous est possible de situer précisément le lieu du roman.
Ce livre est écrit, par contre, avec des mots simples, peut se lire d’un trait (150 pages) et est composé d’un seul et unique chapitre.
Edouard RODRIGUEZ
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