dimanche 20 juin 2010

Manuella de Philippe Labro

Manuella à la veille des résultats du baccalauréat se pose des questions sur la vie,  sur elle-même, sur l’amour physique. Elle qui est encore vierge à 17ans alors que ses amies ont déjà franchi le pas, est bien consciente que cela ne durera pas.  
Une fois le baccalauréat en poche, Manuella trouve un job d’été pour connaître la réalité de l’existence car elle est issue d’un milieu bourgeois ce qui provoque quelques prises de becs avec ses parents. Là, elle va vite s’apercevoir  que l’amour ne rime pas toujours avec vertu voilà pourquoi elle rejette les avances de nombre d'hommes qui ont le double de son âge.
Puis les vacances en Corse et la rencontre d’un jeune homme, Pietro, agréable mais qui tient à garder une part de mystère.

J’ai trouvé ce livre « mignon » mais sans plus. Trop cliché à mon goût. Des personnages sans trop de relief parfois vraiment trop stéréotypés dans leur époque, une histoire que j’ai trouvée également sans relief véritable.

D’abord Manuella l’héroïne du roman, gentille petite fille un peu rebelle pour quelqu’un issu d’un milieu aisé qui passe le plus clair de son temps au téléphone avec ses amies et qui claque une porte de temps au temps au nez de ses parents.
Des parents, Luce et Charlie, attentifs qui sont conscients que leur fille ainée est à la croisée des chemins entre la fin de l’adolescence et le début de la vie de femme.
Sandrine la petite sœur attachante par ses réflexions d’enfants pleines de vérités.
Chuk le collègue de Charlie et l’ami de la famille, gentil avec quasiment tout le monde.

L’auteur essaie dans son roman de mettre les mots de notre époque pour donner un ton branché mais sans trop y parvenir à mon sens. Il y a des petits allers-retours dans la chronologie du roman mais pas de quoi s’y perdre.
Quelques descriptions de la vie parisienne et des paysages corses pimentent un peu cette histoire.
Finalement jusqu’à l’apparition de Pietro le livre est tristounet voire mièvre et ensuite moins fade.

Je pense que ce livre conviendra à des jeunes adolescents ou à des parents qui ont des enfants. Je trouve que c’est un des romans les moins intéressants de Labro, lui qui tape souvent dans l’autobiographique.

Edouard RODRIGUEZ

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