mercredi 29 décembre 2010

Mort à Harvard de Amanda Cross

Un femme professeur de littérature de New-York est appelée au secours par une ancienne amie de faculté, par l'intermédiaire d'une sœur,. Cette ex-copine d'université devenue titulaire d'une chaire de littérature à Harvard donne l'occasion à notre héroïne de mettre ses talents de détective à l'honneur, son mari étant parti en voyage à l'autre bout du monde. Cela lui permettra, également, de retrouver des amitiés anciennes et de revoir des membres de sa famille.
 C'est un livre drôle, court (moins de 200 pages) qui donne à découvrir les particularités de la prestigieuse université de Harvard à la fin des années 1970. On y découvre un monde replié sur soi, vivant de préjugés notamment au sujet de la sexualité et de la place des femmes dans la société. Un refus, donc,  d'une certaine modernité et, en même temps paradoxalement, beaucoup d'intelligence. Ce monde masculinisé apparaît fossilisé car plus attiré par l'univers des idées que par le mouvement de la vie elle-même et qui n'accepte pas de partager son pouvoir avec les femmes. Néanmoins  tel qu'il est décrit, on aurait aimé connaître, univers désuet et qui apparemment voulait le rester. Mais c'était sans compter sur l'émancipation féminine. On devine déjà à la lecture de ce livre (parution dans le début des années 1980)  les futurs problèmes engendrés par la nécessaire parité homme-femme.


Thérèse VITRANT

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