vendredi 12 août 2011

Et si c'était vrai... de Marc Lévy


L'oeuvre détonne, suggère de la curiosité par son intrigue si particulière. En effet, ce roman n'est pas tout à fait « réaliste » et met en scène des mondes curieux et parallèles, où les âmes se rencontrent et où les amours intenses se créent.Sincèrement, j'ai passé d'agréables soirées avec Lauren et Arthur. Il y a tout dans ce roman, tous les sentiments que l'on recherche dans l'évolution d'une relation entre hommes et femmes. De plus, sans dévoiler le mystère qui nous tient et qui s'intensifie à mesure que l'on tourne les pages.


Lauren, interne dans un grand hôpital, va prendre un repos bien mérité. Le premier jour de ses vacances, elle a un très grave accident qui la laisse dans le coma. Arthur, jeune architecte bien décidé à lancer sa carrière, vient de louer un joli petit appartement situé à San Francisco, au cœur de la ville.Ils se rencontrent dans le placard de son appartement où il vient récemment d'emménager. En effet, un beau jour Arthur, jeune architecte de San Francisco, sort de sa douche lorsqu'il entend du bruit dans son placard. En ouvrant la porte, il trouve devant lui une belle jeune femme, Lauren, qui s'étonne qu'il puisse la voir. Elle lui explique que personne ne l'a jamais pu étant donné son état : son corps est dans le coma depuis six mois et repose dans un hôpital, alors que son esprit matérialisé se balade en toute liberté dans la ville... Une relation particulière va naître entre eux...
En résumé, pour les rares lecteurs qui n'ont pas encore poussé la porte qui protège l'univers de monsieur Marc Lévy, lancez-vous ! Il n'y a rien à craindre si tant est que le plaisir ne vous effraie pas...
Marc Lévy reçoit le deuxième prix Internet du livre pour ce roman.
Et si c'était vrai... n'est pas un grand roman au sens classique du terme, mais il retient l'attention et pique la curiosité. Il invite en outre à aller au-delà des idées reçues et à apprécier chaque seconde de vie qui passe : « Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir il n'y a pas de report à nouveau, ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer. »


Sabrina LE BOUCHER

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