mardi 2 août 2011

L'insoumise de Jennifer Donnelly


Londres quartier de Whitechapel à la fin du XIXe siècle, époque à laquelle Jack l’éventreur commence à sévir parmi la population.  Fiona, jeune ouvrière dans une usine de thé et Joe, vendeur de fruits et légumes sur les marchés, sont fiancés. Ils ont un rêve fou, celui d’ouvrir un jour leur propre épicerie. Pour cela ils travaillent dur, se privent de tout pour économiser le moindre penny. Aussi quand Joe se voit offrir une place mieux rémunérée dans un autre quartier, il n’hésite pas beaucoup malgré le fait qu’il ne pourra plus voir Fiona tous les jours. Qu’à cela ne tienne, elle est prête à tout accepter pourvu qu’ils puissent réaliser leur rêve. Le problème, c’est que le nouveau patron de Joe a une fille qui essaye par tous les moyens de le séduire. Il arrive un moment où celui-ci ne peut faire autrement que de l’épouser…Fiona est désespérée par cette trahison d’autant que les évènements terribles s’enchaînent pour elle et les siens, l’obligeant à fuir. Elle décide alors d’embarquer pour New-York où elle espère que son oncle pourra l’aider…
Dés les premières lignes on sait que ce roman va nous passionner. Tout y est : une écriture fluide, beaucoup de rythme dans la narration, des péripéties, des retournements de situation, et évidemment une happy end que l’on devine très rapidement. L’important est donc de savoir comment et quand ce moment va arriver, et on a qu’une envie, le découvrir ! Mais il y a aussi  beaucoup d’émotion dans ce roman. L’auteur nous touche quand elle nous parle des joies, des peines, des amours ou des amitiés de ses personnages qu’elle a su nous rendre attachants. Elle utilise des sentiments qui nous parlent, nous donne parfois des leçons d’humilité et de courage, mais surtout elle nous transporte loin de notre quotidien. Les ambiances sont admirablement bien restituées. Que ce soit le brouillard de Londres ou l’animation des rues de New-York, on a vraiment l’impression d’être retourné deux siècles en arrière et d’y être. Et surtout l’histoire nous imprègne tant qu’on a du mal à s’en détacher au point de n’avoir qu’une hâte, replonger dedans à la première occasion.
Bien sur, on ne peut considérer ce roman comme de la grande littérature, mais rien que pour le plaisir de lecture, cela en vaut la peine.


Nicole VOUGNY

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