Le roman commence par un flash back sur la première profanation de la tombe de Toutankhamon à l’époque de Séthi Ier. Inspiré par les voleurs, l’architecte Nénephta affirme avoir trouvé la façon de protéger pour l’éternité la tombe de son Pharaon.
Erica, jeune archéologue américaine, qui ne connaît de l’Egypte que son histoire ancienne, arrive au Caire, bien décidée à étudier les hiéroglyphes et les monuments mais ses projets vont être un peu chamboulés.
Lors de sa première visite au bazar de Khan el Khalili, elle est témoin du meurtre d’un antiquaire qui lui avait montré une statue de Sethi Ier sur laquelle figurait le nom de Toutankhamon et qui lui semblait authentique. Les meurtriers font disparaître le corps ainsi que la statue.
Erica comprend très vite que cette sculpture est convoitée par plusieurs personnages : Yvon de Margeau, acheteur d’antiquités, Stéphanos Markoulis gérant une agence de voyage à Athènes, intéressé aussi de très près aux antiquités, Ahmed Khazzan, Directeur des services d’antiquités et évidemment les assassins du pauvre antiquaire.
A l’insu d’Erica, Yvon l’utilise comme appât pour démasquer les assassins et arriver jusqu’à la statue mais très vite Yvon tombe sous son charme, mais ce n’est pas le seul, Khazzan aussi est envoûté par l’archéologue.
Le roman se déroule sur une période de 8 jours pendant lesquels les événements s’enchaînent à une grande rapidité.
Suivie par des assassins et protégée par un assassin encore plus dangereux, Erica nous fait entrer dans le monde sinistre du marché noir d’antiquités.
La même Erica qui au début du livre trouve le musée du Caire « poussiéreux » et les rues de cette ville dangereuses va affronter des assassins sans scrupules, des momies, des chauves-souris et va même jouer les Indiana Jones féminins.
Mais en fait, quel était le secret de Nénephta, architecte de Séthi Ier ? Il faudra attendre les dernières pages pour découvrir la ruse.
J’ai aimé ce livre car le lire a été aussi plaisant que regarder un bon film d’aventures. En effet, il est plus proche de « A la recherche du diamant vert » que des thrillers scientifiques auxquels nous sommes habitués de la part de Robin Cook.
Franklin J. Schaffner, réalisateur de « Papillon », mena ce roman au grand écran. Ce n’est pas étonnant car le livre est très visuel, on se croirait au Caire, pris dans le bruit, embaumés par les odeurs… Les dialogues sont fluides les descriptions rapides. Lorsqu’on veut passer un bon moment on devrait toujours avoir sur la main un livre comme Sphinx.
Marie LEVEZIEL
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