mardi 13 novembre 2007

Au dieu inconnu de John Steinbeck

Joseph, un des quatre frères Wayne, décide de quitter la ferme familiale du Vermont, d’aller enregistrer une concession en Californie, d’y construire sa maison sous un gros chêne et d’y lever une ferme. Peu après son départ, le père Wayne décède. Alors Joseph propose à ses frères Thomas, Burton et Benjamin de venir s’installer avec leur famille en Californie et ainsi d’agrandir la concession.
Joseph va rencontrer dans un premier temps Juanito qui lui fera découvrir un endroit secret dans la forêt. Cet endroit constitué d’un rocher avec de la mousse verte et d’un petit ruisseau va devenir un lieu de culte. Dans un second temps Jospeh se mariera avec Elizabeth Mc Gregor. Mais voila les mauvais jours approchent ce qui va changer le cours des existences paisibles… Ce roman m’a plu car il est agréable, émouvant et de lecture simple. Il évoque les passages de la vie par lesquels tout être humain traverse comme la séparation avec les parents ou les frères, les mariages, et les décès de gens aimés. Fidèle à lui-même, je trouve que Steinbeck a crée des personnages d’une telle authenticité qu’il m’a été impossible de ne pas apprécier des individus tels que, Joseph le meneur, Burton le religieux « extrémiste », Thomas qui adore les animaux, Benjamin qui boit sans soif, Elizabeth l’institutrice, Rama la femme de Thomas, Juanito l’ami, le père Angelo, le vieux Juan, les enfants et bien d’autres encore qui rendent ce livre vivant et lui donnent une couleur locale toute californienne. Ce livre est aussi une petite page d’histoire car j’estime qu’il a l’avantage de nous conter ce qu’était la Californie du début du siècle ainsi que le mode de vie de ces hommes et de ces femmes qui décidèrent de s’installer dans des contrées inconnues. Enfin ce roman traite d’un sujet d’actualité : la tolérance religieuse au travers les attitudes de Joseph et de Burton. Chacun croit à ce qu’il veut et pratique son culte comme il l’entend. Voilà je pense, un des nombreux messages que l’auteur a voulu faire parvenir jusqu’à nous. Edouard RODRIGUEZ

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un titre de Steinbeck que je ne connais pas du tout ! Cela me donne envie de le découvrir !Merci beaucoup pour ton article

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