samedi 19 mars 2011

Fantine de Victor Hugo


Jean Valjean est enfin libre ! Il vient de passer 20 ans au bagne pour avoir volé un morceau de pain. Aucun aubergiste ne souhaite l’accueillir à cause de son passeport jaune bien qu’il ait largement de quoi payer sa couche. Un seul homme l’hébergera avec bienveillance. Cet homme d’église lui montrera le chemin du bien. À Paris, Fantine, était la maîtresse d'un riche et volage étudiant, Thomolyès, mais celui-ci l'abandonne sans savoir qu’il va devenir papa. Elle donne naissance à sa fille Cosette. En chemin vers Montreuil-sur-Mer, sa ville natale, elle est choisit de laisser sa fille en garde chez des aubergistes de Montfermeil, les Thénardier, afin de pouvoir trouver du travail car, en 1818, une fille-mère était rejetée par la société. Elle confie Cosette en toute confiance et s’engage à verser une rente mensuelle.
Malheureusement, les Thénardier, des individus peu recommandables, vont utiliser les moyens les plus sordides pour soutirer le plus d'argent à Fantine prétextant des maladies de Cosette sensées nécessiter des soins et des médicaments coûteux. Dans la réalité, Cosette est devenue leur servante et la brutalisent. Fantine va s'épuiser à ne vivre que pour sa fille et, lorsqu'elle perdra son travail, durant les derniers mois de sa vie, elle vendra tout ce qu'elle a, y compris ses dents et ses cheveux, son corps aussi. À la suite d'un incident dont elle n'est pas responsable, l'intransigeant inspecteur de police Javert l'arrête et veut l'incarcérer. Le maire de Montreuil, monsieur Madeleine (alias Jean Valjean), s'oppose à son emprisonnement et la prend sous sa protection car elle est gravement malade et il apprend qu’elle avait été licenciée de son entreprise à tort. Il lui promet de lui ramener Cosette. Malheureusement, Fantine mourra sans avoir revu sa fille.
J’ai dégusté cette version abrégée, qui est à portée de tous contrairement à la version d’origine plutôt repoussante par le nombre de pages. Victor Hugo y décrit la vie de misérables dans Paris et la France provinciale du XIXe siècle. C'est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine. C’est un roman-feuilleton qui nous raconte la vie de personnages provenant de milieux différents ou leurs vies se mêlent et s’entremêlent ! Un roman classé désormais dans les classiques français à manquer sous aucun prétexte !


Sabrina LE BOUCHER

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