La couverture très « flashy » de « croqueuse de céréales » annonce une comédie, mais il s’agit plus exactement d’une comédie policière.
Val O’Hara vient de s’installer il y a tout juste deux semaines dans le comté du Clare, en Irlande, précisément dans une maison de campagne très isolée, dans le but de surmonter sa rupture avec son conjoint Niall, dont elle est encore très amoureuse.
Alors qu’elle s’est absentée que quelques jours pour récupérer le reste de ses affaires, en rentrant, elle découvre un cadavre dans son jardin. Et c’est ainsi que notre héroïne se retrouve malgré elle dans l’agitation d’une enquête policière. Qui a tué « l’Allemand » ?
Pour soutenir sa fille, la mère de Val lui choisit un avocat très réputé du coin, Maître Terry O’Neil. La jeune femme fait bientôt la connaissance du fils de ce dernier, le très séduisant Dara et elle succombe immédiatement à son charme… et réciproquement. Toutefois, Niall reste bien présent dans son esprit malgré elle. Mais très vite, Val va découvrir que cette famille O’Neil n’est pas celle qu’elle pensait.
J’ai bien aimé le personnage de Val, émouvante et vulnérable en amour, mais en même temps possède une force intérieure qui l’aide à surmonter des épreuves morales et physiques. Elle sait se montrer ferme dans ses décisions quand il le faut. Elle est vivante et spontanée, je suis sensible à cet attrait qui la rend tellement sympathique, notamment lorsqu’elle raconte ses péripéties avec le regard innocent d’une enfant. Sinon, un autre protagoniste que j’ai bien apprécié, son amie Rachel, une jeune femme pour le moins étonnante.
Un roman facile à lire, une écriture fluide et bien rythmée accompagné d’une bonne dose de petites anecdotes amusantes qui font référence à la vie de Val qui n’est pas fait pour me déplaire. Je découvre pour la première fois la comédie policière : un peu d’intrigues, un peu de suspense, un peu de romance et beaucoup d’humour. Voilà une bonne recette pour les lecteurs qui aiment lire du suspense modéré, c’est-à-dire ceux qui préfèrent éviter d’avoir la chair de poule tout au long du récit.
Ngan Dai BUI
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