vendredi 28 septembre 2007

Les désarrois de Ned Allen de Douglas Kennedy

Cela fait peu de temps que j’ai découvert Douglas Kennedy avec « L’homme qui voulait vivre sa vie » et comme j’avais beaucoup aimé le style et l’histoire j’ai décidé de lire « Les désarrois de Ned Allen », livre écrit 2 ans plus tard et qui reste dans la même veine.
Au début du livre, Ned Allen a tout pour être heureux, un métier passionnant dans lequel il excelle, une épouse aimante et qu’il aime… Malgré cela, on découvre vite ses faiblesses, le poids de ses relations avec son père, l’absence de communication dans son couple sur des sujets essentiels. Et très vite, tout s’accélère, la belle histoire se transforme en descente aux enfers. Quand on pense que Ned a touché le fond après la perte de son emploi, le sort s’acharne encore plus, et l’issue de secours qu’il trouve dans un ami d’enfance n’en est pas une, c’est une voie sans issue qui lui fait atteindre les tréfonds. Mais comme tout bon roman qui finit bien, Ned arrive à se sortir du pétrin dans lequel il s’était embarqué et l’histoire se finit sur une note d’espoir.
Comme pour le premier, j’ai dévoré ce roman, il est facile à lire, le rythme en est soutenu, les rebondissements nombreux et les personnages attachants ou détestables nous tiennent en haleine tout le long. Même si j’ai trouvé le premier chapitre un peu long et lourd dans la présentation du travail de Ned, j’ai admiré la manière avec laquelle Douglas Kennedy donne un rythme infernal à son histoire. J’ai été véritablement emportée dans le tourbillon des évènements, dans la découverte des personnages dont la noirceur de certains m’a donné des frissons; Je me suis même surprise à sursauter plusieurs fois au détour d’une page tant je ne m’attendais pas à ce qui allait ce passer. J’ai trouvé aussi intéressant la description psychologique de NED qui par certains côtés m’est apparu très sympathique, agréable, humain et généreux mais par d’autres côtés il m’aurait donné envie de le gifler, en particulier dans ses relations avec sa femme et avec ses hésitations répétées. En conclusion, dans « les désarrois de Ned Allen » (comme dans « l’homme qui voulait vivre sa vie ») en plus de nous faire découvrir un petit aperçu de la vie outre atlantique, Douglas Kennedy nous entraîne dans des intrigues abracadabrantes, ses héros étant confrontés à des aventures folles qui heureusement se terminent bien. Pour ces deux romans j’imagine qu’une bonne adaptation cinématographique serait possible et donnerait deux films à succès. Frédérique CAMPS

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