Alors commence pour Paul un chemin qui n’aura rien de facile.
Un séjour dans le vieil hôpital de la Charité qui n’en porte que le nom, puis sa première famille d’adoption, les Maillard, dont le but essentiel est de toucher les sous de l’Assistance.
Ensuite Paul aura enfin droit à un peu de bonheur et d’amour en allant chez Mme Robin et son concubin. Peu après le décès de ce- dernier, Paul obtient son certificat d’étude et, pour aider Mme Robin, va travailler en tant qu’apprenti forgeron chez Mr Radeau. Après une période d’entente avec son employeur la situation se dégrade et devient carrément mauvaise quand Paul est obligé d’aller vivre chez Mr Radeau suite à la mort de Mme Robin.
A la fin de son apprentissage Paul va à la ville où d’autres mésaventures lui arriveront mais comme dit le proverbe à cœur vaillant rien d’impossible et Paul fait parti des gens qui ne se laisse pas abattre.
J’ai fortement aimé le style direct de l’auteur ainsi que le fait que cette histoire est perpétuellement en mouvement et narrée au présent.
Ce roman qui relate l’existence d’un enfant de l’Assistance Publique est fort intéressant car il nous montre l’institution de l’intérieur et cela n’est guère reluisant. Parfois même certains passages nous donnent l’impression d’être en prison.
Ce livre nous montre la difficulté de la relation « enfant- famille » quand les liens du sang n’existent pas et que seul l’affectif doit absolument crée ce lien.Dans ce cas l’enfant et l’adulte doivent savoir se rapprocher en acceptant les défauts des uns et des autres.
Dans ce roman autobiographique- ne l’oublions pas -, il y a des moments d’émotion comme la découverte par Paul de ses vraies origines, des moments de tristesse comme le décès de Mme Robin la « vraie » mère de Paul, des moments de désespoir mais cette histoire écrite dans un style simple et émouvant est, entre autre, porteuse d’un message d’espoir pour ceux qui souffrent. En s’accrochant, en se battant il est possible de réussir : voilà le message de Paul.
Les instants drôles sont également présents surtout avec le rat au hachi-parmentier.Edouard RODRIGUEZ
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