Après la seconde guerre mondiale, Georges un juif qui a échappé à la shoah émigre en Amérique du Sud. Il part en bateau de Marseille, passe par les villes de Santos, Monteviedeo, Buenos-Aires et rejoint Asuncion au Paraguay où réside une cousine. Celle-ci fait un petit effort pour l’accueillir mais vite fait elle s’en débarrasse car Georges n’a pas d’argent.
Alors Georges va errer dans Asuncion, faire des rencontres peu recommandables, puis traverser à nouveau le continent pour rejoindre Mar Del Plata le Las Vegas argentin, avec son pote Paul. Là, après bien des galères, il passe la frontière chilienne, rejoint Santiago et par la force des choses va devoir travailler dans une mine pour se payer un billet retour en France.
J’ai trouvé ce roman plaisant car il s’agit d’une escapade au cœur de la diversité des peuples et des races d’Amérique Latine. Cela n’empêche pas de retrouver également des rebuts de la société occidentale tels que Paul mais aussi des nazis exilés.
De plus beaucoup des attitudes des différents personnages qui composent le roman sont intéressantes à analyser :
- la cousine de Georges, une juive, qui a fui la shoah mais qui considère les indiennes pour des moins que rien,- les Français qui fréquentent la Maison de France à Santiago et pour qui la solidarité a un sens que si vous êtes fortuné,
- Paul, les mineurs, les gens des bas-fonds de Santiago,etc.
Les descriptions des paysages traversés par Georges sont très réalistes et j’ai vraiment apprécié son séjour à l’île de Pâques avec un passage concernant l’amour assez hilarant.
Les explications du fonctionnement de la mine sont fortes, passionnantes et instructives même si le petit bémol que j’émettrai concerne la brièveté à mon goût de cette partie du roman.
Edouard RODRIGUEZ
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