En 1968, Romain Gary et sa femme Jean Seberg habitent la Californie. Par un beau matin de Février, un berger allemand nommé Batka fait irruption dans leur vie. Très vite, Romain qui a lui-même du mal à se tenir en laisse à cause de sa sensibilité, va s’apercevoir que Batka devient très agressif dès qu’il voit un homme de couleur.
De ce fait il décide de confier Batka à Jack Carruther, dresseur de son état. Ce -dernier lui apprend que ce chien est un « white dog », autrement dit un toutou qui vient des Etats du sud et qui a été dressé pour aider la police contre les Noirs.
Parce que Romain Gary qui est un grand humaniste devant l’éternel, il ne peut se résoudre à faire abattre Batka et demande à Jack d’essayer de le ré-éduquer.
Jack accepte et confie cette mission à son aide Keys …qui est un Noir.
Ce livre m’a énormément plu pour diverses raisons. Primo il s’agit d’un romain autobiographique comme souvent avec Romain Gary. Secundo ce plongeon dans l’Amérique des années soixante où la lutte des Noirs pour les droits civiques fait rage et le Viet-nam en toile de fond également est incroyablement bien décrit et analysé. L’assassinat de Martin Luther King, les émeutes, les marches vraiment j’ai trouvé cela d’un superbe réalisme !
L’auteur nous montre aussi que des Blancs comme sa propre femme essaie de se « dédouaner » de 200 ans de ségrégations raciales en signant des chèques à des « associations » ou à des Noirs peu recommandables.
Au travers de cette histoire, Romain Gary nous rappelle que la bêtise et le racisme n’ont pas de couleur de peau et sont souvent universels.
J’ai apprécie particulièrement deux passages du roman la façon de Romain Gary de rembarrer les propriétaires de Batka quand ils viennent pour le récupérer et le chapitre X qui évoque les Noirs d’hier et d’aujourd’hui.
Bien entendu je n’ai pas évoqué ce que devient Batka qui est le fil rouge du livre pour cela je vous laisse lire ce roman de très bonne qualité.
Edouard RODRIGUEZ
De ce fait il décide de confier Batka à Jack Carruther, dresseur de son état. Ce -dernier lui apprend que ce chien est un « white dog », autrement dit un toutou qui vient des Etats du sud et qui a été dressé pour aider la police contre les Noirs.
Parce que Romain Gary qui est un grand humaniste devant l’éternel, il ne peut se résoudre à faire abattre Batka et demande à Jack d’essayer de le ré-éduquer.
Jack accepte et confie cette mission à son aide Keys …qui est un Noir.
Ce livre m’a énormément plu pour diverses raisons. Primo il s’agit d’un romain autobiographique comme souvent avec Romain Gary. Secundo ce plongeon dans l’Amérique des années soixante où la lutte des Noirs pour les droits civiques fait rage et le Viet-nam en toile de fond également est incroyablement bien décrit et analysé. L’assassinat de Martin Luther King, les émeutes, les marches vraiment j’ai trouvé cela d’un superbe réalisme !
L’auteur nous montre aussi que des Blancs comme sa propre femme essaie de se « dédouaner » de 200 ans de ségrégations raciales en signant des chèques à des « associations » ou à des Noirs peu recommandables.
Au travers de cette histoire, Romain Gary nous rappelle que la bêtise et le racisme n’ont pas de couleur de peau et sont souvent universels.
J’ai apprécie particulièrement deux passages du roman la façon de Romain Gary de rembarrer les propriétaires de Batka quand ils viennent pour le récupérer et le chapitre X qui évoque les Noirs d’hier et d’aujourd’hui.
Bien entendu je n’ai pas évoqué ce que devient Batka qui est le fil rouge du livre pour cela je vous laisse lire ce roman de très bonne qualité.
Edouard RODRIGUEZ
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