L'histoire relate sur plusieurs générations la destinée de deux familles de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Première Guerre mondiale. D'un côté, il y a les Trask dont l'un des personnages centraux est Adam, parti de son Connecticut natal pour s'établir dans la vallée de la Salinas attiré par l'espoir d'une vie plus douce sous le soleil de Californie. Il aura deux fils, les jumeaux Aron et Caleb dont la naissance est entourée d’un lourd secret. De l'autre, il y a les Hamilton, famille d'immigrés irlandais dont le personnage emblématique est Samuel, patriarche doux rêveur qui tente de survivre en cultivant une terre aride. Entre les deux hommes va naître une amitié pudique mais durable qui leur permettra d’affronter les moments sombres de l’existence.
Steinbeck dans cette œuvre s’attaque principalement au concept du bien et du mal avec en toile de fond les accents bibliques de l’histoire d’Abel et Caïn. Les personnages semblent se trouver de part et d'autre d'une frontière guère perméable. Il y a les bons d’un côté et les mauvais de l’autre. Mais plus on avance dans l'histoire plus cette frontière vacille, se fissure et finit par voler en éclats. Steinbeck sait comme personne brosser le portrait de personnages pleins et entiers et les impliquer dans des situations où se révèle leur complexité. On se laisse complètement happer par cette histoire où alternent les passages épiques et les instants de vie plus ancrés dans le réel et le quotidien.
Le récit se déroule à une époque où il n’était pas habituel de se pencher sur les sentiments ou de faire part aux autres de ses états d'âme. Et pourtant tout le livre n'est que sentiments et émotions. Des émotions violentes, fortes qui emportent tout sur leur passage.
On retrouve également ce qui fait la qualité de cet auteur majeur : un style simple et pur au service d'une grande histoire.
Rémi VIALLET
Steinbeck dans cette œuvre s’attaque principalement au concept du bien et du mal avec en toile de fond les accents bibliques de l’histoire d’Abel et Caïn. Les personnages semblent se trouver de part et d'autre d'une frontière guère perméable. Il y a les bons d’un côté et les mauvais de l’autre. Mais plus on avance dans l'histoire plus cette frontière vacille, se fissure et finit par voler en éclats. Steinbeck sait comme personne brosser le portrait de personnages pleins et entiers et les impliquer dans des situations où se révèle leur complexité. On se laisse complètement happer par cette histoire où alternent les passages épiques et les instants de vie plus ancrés dans le réel et le quotidien.
Le récit se déroule à une époque où il n’était pas habituel de se pencher sur les sentiments ou de faire part aux autres de ses états d'âme. Et pourtant tout le livre n'est que sentiments et émotions. Des émotions violentes, fortes qui emportent tout sur leur passage.
On retrouve également ce qui fait la qualité de cet auteur majeur : un style simple et pur au service d'une grande histoire.
Rémi VIALLET
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