La classe de neige est le cinquième roman d'Emmanuel Carrère. Il a reçu en 1995 le prix Femina pour cette oeuvre qui fut adaptée au cinéma par le réalisateur Claude Miller en 1998.
Nicolas est le personnage principal de ce court récit de moins de 150 pages qui comme son titre l’indique, se déroule lors d’une classe de neige. C'est un enfant craintif, un peu replié sur lui-même, sans véritable ami. Il cherche constamment à se fondre dans la masse sans jamais réellement y parvenir. Dès son arrivée, il marque malgré lui sa différence puisque son père refuse qu'il prenne le car et l'emmène lui-même au chalet.
Les personnages qui gravitent autour de lui sont peu nombreux. Il y a Hodkann, le caïd de la classe et l’ami inaccessible, Patrick le moniteur de ski, la maîtresse et le père de Nicolas. La plupart des autres protagonistes sont à peine évoqués et demeurent des images en retrait appartenant au décor.
L'histoire démarre simplement, presque de façon banale même et pourtant on sent déjà planer une menace sur Nicolas. Comme si quelque chose de grave et d'inévitable allait se produire. L’auteur mène remarquablement son récit car il installe un climat étrange et oppressant sans que l'on s'en rende compte.
De par les questionnements et les doutes de cet enfant sont évoqués de nombreux thèmes, certains propres à l'enfance et d'autres universels comme la normalité, la culpabilité, le désir d'être comme les autres, le poids du groupe, la peur de l'abandon.
Et puis il y a ces passages qui laissent un goût particulier : des récits terrorisants du père aux rêves d’angoisse de Nicolas.
J'ai beaucoup apprécié cette histoire dont la narration est très bien maîtrisée. C'est un texte limpide au style précis et direct. Il est presque enivrant de se laisser porter par cette tension qui monte tout au long du récit. Seul petit bémol, j'ai pour ma part trop vite compris le dénouement de l'histoire.
Rémi VIALLET
Nicolas est le personnage principal de ce court récit de moins de 150 pages qui comme son titre l’indique, se déroule lors d’une classe de neige. C'est un enfant craintif, un peu replié sur lui-même, sans véritable ami. Il cherche constamment à se fondre dans la masse sans jamais réellement y parvenir. Dès son arrivée, il marque malgré lui sa différence puisque son père refuse qu'il prenne le car et l'emmène lui-même au chalet.
Les personnages qui gravitent autour de lui sont peu nombreux. Il y a Hodkann, le caïd de la classe et l’ami inaccessible, Patrick le moniteur de ski, la maîtresse et le père de Nicolas. La plupart des autres protagonistes sont à peine évoqués et demeurent des images en retrait appartenant au décor.
L'histoire démarre simplement, presque de façon banale même et pourtant on sent déjà planer une menace sur Nicolas. Comme si quelque chose de grave et d'inévitable allait se produire. L’auteur mène remarquablement son récit car il installe un climat étrange et oppressant sans que l'on s'en rende compte.
De par les questionnements et les doutes de cet enfant sont évoqués de nombreux thèmes, certains propres à l'enfance et d'autres universels comme la normalité, la culpabilité, le désir d'être comme les autres, le poids du groupe, la peur de l'abandon.
Et puis il y a ces passages qui laissent un goût particulier : des récits terrorisants du père aux rêves d’angoisse de Nicolas.
J'ai beaucoup apprécié cette histoire dont la narration est très bien maîtrisée. C'est un texte limpide au style précis et direct. Il est presque enivrant de se laisser porter par cette tension qui monte tout au long du récit. Seul petit bémol, j'ai pour ma part trop vite compris le dénouement de l'histoire.
Rémi VIALLET
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