Sous l'effet Hobbart, la terre voit désormais la courbe temporelle s'infléchir pour repartir à contre-sens. Le quotidien est désormais fait de personnes qui régurgitent leurs repas, qui insufflent de la fumée dans des mégots pour reformer des cigarettes, de vêtements sales et trempés de sueur qu'on revêt au matin pour les ôter le soir, propres et les ranger dans l'armoire. Il en va de même des hommes qui rajeunissent au lieu de vieillir, et de manière beaucoup plus dérangeante, des morts qui ressuscitent. Lorsqu'un patron de "Vitarium" aide un "ancien-né" à quitter son tombeau, ce dernier devient sa propriété. Le temps qu'il soit acheter aux enchères par ces proches, ou le plus offrant. Mais lorsque celui qui sort du tombeau est un Leader religieux Afro-Américain charismatique, des intérêts majeurs se font jour et la crainte d'une éventuelle flambée de violence, pousse tout un chacun à tenter de prendre le contrôle du revenant.
Cet hommage transposé, rendu à Malcolm X par le grand Philip K. Dick (Ubik, Blade Runner, le Maître du haut château), est un agréable moment de lecture. Si la plume de l'auteur y ai bien évidemment pour beaucoup, c'est ici le contexte qui prédomine, et quel contexte. Le retour des morts, la population mondiale qui rajeunit jusqu'à retourner dans la matrice originelle, ces petits riens du quotidien qui nous semblent du coup si étrangers. Les personnages s'effacent devant le tableau dépeint d'une société à qui on ravi son avenir, la laissant dé-tricotée elle même avec minutie son passé. Annihilant au passage, jour après jour, toute l'histoire de l'humanité. Une belle occasion pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur de le découvrir. Pour les autres dont je suis, une nouvelle occasion de faire un bout de chemin en compagnie d'un des plus talentueux maître de la sciecne-fiction.
Jean-Christophe FRESNAIS
Cet hommage transposé, rendu à Malcolm X par le grand Philip K. Dick (Ubik, Blade Runner, le Maître du haut château), est un agréable moment de lecture. Si la plume de l'auteur y ai bien évidemment pour beaucoup, c'est ici le contexte qui prédomine, et quel contexte. Le retour des morts, la population mondiale qui rajeunit jusqu'à retourner dans la matrice originelle, ces petits riens du quotidien qui nous semblent du coup si étrangers. Les personnages s'effacent devant le tableau dépeint d'une société à qui on ravi son avenir, la laissant dé-tricotée elle même avec minutie son passé. Annihilant au passage, jour après jour, toute l'histoire de l'humanité. Une belle occasion pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur de le découvrir. Pour les autres dont je suis, une nouvelle occasion de faire un bout de chemin en compagnie d'un des plus talentueux maître de la sciecne-fiction.
Jean-Christophe FRESNAIS
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